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Comité d'organisation des Séminaires de Politiques Agricoles

 
Frédéric COURLEUX (Parlement Européen) - Mickaël HUGONNET - Thierry POUCH (Chambre d'agriculture France et URCA)
Marine RAFFRAY (Chambre d'agriculture France)
 

Les Séminaires à venir

Le programme de la saison 2024-2025 est en cours d'élaboration.
 
  • 22 novembre 2024 de 16H à 17H30

Felix Paquier

Nicolas Devauvre

Mickaël Hugonnet

Service de la statistique et de la prospective

Transformation de l'agriculture et des consommations alimentaires

L’Insee et le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire dressent dans cet ouvrage « Transformations de l’agriculture et des consommations alimentaires » de la collection Insee Références un panorama des principales transformations de l’agriculture française sur les 50 dernières années : concentration et spécialisation des exploitations agricoles depuis 1970, comparaison des performances économiques de l’agriculture biologique avec celles de l’agriculture conventionnelle, évolution de la consommation alimentaire sur la dernière décennie et enfin, enjeux environnementaux auxquels l’agriculture contribue et doit faire face.

Voir l'ouvrage.

L'inscription est gratuite mais obligatoire. Lien pour s'inscrire.

 

 

2024

 

  • 18 octobre 2024 de 16H à 17H30

Jean-Philippe Martin

Agrégé et docteur en histoire a notamment publié "Histoire de la nouvelle gauche paysanne" (La Découverte, 2005) et "Des « Mai 1968 » dans les campagnes françaises ?" (L’Harmattan, 2017)..

Des paysans écologistes : politique agricole, environnement et société depuis les années 1960

Cet ouvrage est centré sur les paysans qui, depuis les années 1960, ont tracé des voies alternatives à la modernisation telle qu’elle a été portée par les tenants de la « révolution silencieuse ». Depuis cette date, le nombre des producteurs qui ont expérimenté d’autres façons de produire s’est accru d’abord lentement puis de manière plus rapide. Pionniers du bio, de la biodynamie, partisans de l’agriculture paysanne ou durable, défenseurs de l’agroécologie constituent de nos jours une part importante des agriculteurs.
Ces paysans expérimentent et tracent des voies différentes mais ont en commun un certain nombre de refus, de pratiques et de valeurs. Ils refusent le recours massif aux pesticides et aux engrais chimiques et tentent de supprimer ou de diminuer leur utilisation. Ils s’opposent souvent à la spécialisation des exploitations et recherchent les complémentarités.  Ils veulent aussi être autonomes vis-à-vis des firmes, préserver l’environnement et la biodiversité, adapter les productions aux conditions locales, entretenir les paysages et assurer une alimentation de qualité.

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Film de la présentation ; film des débats. Diaporama

 

  • 20 septembre 2024 de 16H à 17H30

Christine Aubry

Agronome de formation, ingénieure de recherche et professeure consultante.

Giulia Giacchè

Chargée de recherche INRAE

Les agricultures urbaines en France

Depuis plusieurs années, de nouvelles formes d’agriculture urbaine se font jour en France, questionnant la recherche et ses liens à l’action. La recherche se mobilise donc pour connaître et évaluer ce phénomène, qui interroge les relations entre urbains et leurs connexions aux espaces à la nature et à l’alimentation : fonctionnements technico-économiques de ces agricultures, spécificités des sols urbains, enjeux fonciers et services écosystémiques rendus.  Le livre s’interroge sur les formes sociales des agricultures urbaines et sur leurs places dans les systèmes alimentaires des territoires. Constatant la forte appétence des collectivités, des habitants et autres acteurs de la ville pour ces agricultures, l’ouvrage présente des produits de recherches conduites avec des acteurs publics et associatifs, professionnels et opérateurs économiques : plateforme collaborative, jeu sérieux, logiciels d’aide à la décision, applis, observatoire participatif, méthodes et guides pour l’action... Un état des lieux des formations existantes en agriculture urbaine est proposé, soulignant les défis à relever et les conditions nécessaires pour développer les agricultures urbaines.. Cet ouvrage est destiné aux étudiants, aux enseignants et aux chercheurs, ainsi qu’aux acteurs publics et privés de l’aménagement urbain, du développement agricole et des politiques alimentaires.

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Document

Film de la présentation ; film des débats

 

  • 24 mai 2024 de 16H à 17H30

Egizio Valceschini

Président du Centre INRAE de Versailles-Saclay.
Directeur de recherche INRAE. Economiste.
Président du Comité d'histoire INRAE - CIRAD.
Ancien Président du Comité de rédaction de la revue Economie Rurale (1998 - 2005).
https://cv.hal.science/egizio-valceschini

Pierre Cornu

Directeur de recherche en histoire du temps présent.
Directeur de l'UMR Territoires à Clermont-Ferrand.
Historien référent du Comité d'histoire INRAE-CIRAD.
https://umr-territoires.fr/membre_du_labo/cornu-pierre

Le Comité d'histoire INRAE - CIRAD, la mission Archorales et les économistes ruraux

Cette présentation dans le cadre des webinaires de la SFER sera articulée en trois points :

- Présentation du Comité d'histoire INRAE - CIRAD : ses principales réalisations ;
- La mission Archorales : ses objectifs, sa méthode et ses principaux résultats ;
- Les économistes ruraux vus d'Archorales : un focus sur la biographie de Denis Bergmann.

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Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 12 avril 2024

Jonathan Dubrulle

Doctorant (2021- 2024) à AgroParistech - UFR Agriculture Comparée et Développement Agricole, Jonathan Dubrulle a reçu le Prix Jeune Chercheur JRSS 2023, il est actuellement chargé d'enseignement en agriculture comparée et politiques agricoles à AgroParisTech et membre du comité de rédaction de la revue POUR.
Retrouvez toutes les informations sur cette page : https://www.prodig.cnrs.fr/jonathan-dubrulle/

La crise systémique du Bassin Charolais ?

Depuis 70 ans, le développement de l’élevage en France est centré sur un modèle technique visant à l’accroissement de la productivité physique du travail, au détriment de la création de valeur ajoutée, avec comme conséquences la chute du nombre d’emplois agricoles et la dégradation de l’environnement. Dans le Bassin allaitant du Grand Charolais, comme dans de nombreuses autres régions, ces évolutions ont conduit à la mise en place de pratiques se détournant des principes agroécologiques et à une organisation éloignant producteurs et consommateurs. Elles ne connaissent pas, actuellement, de remises en question structurées, portées par des collectifs mettant en oeuvre des expérimentations agroécologiques. Ce projet a pour objet d’en identifier les freins, mais aussi les leviers, afin de faire émerger les conditions et modalités d’une transition agroécologique et alimentaire de ces systèmes. Il vise à susciter et structurer un débat intégrant les différents acteurs de la filière bovin-viande, et à permettre l’appropriation de ces questions de transition par les structures et institutions. L’étude s’appuiera sur un travail de terrain conduit dans deux à trois petites régions du Bassin allaitant du Grand Charolais auxquelles s’ajoutera une incursion comparative dans le Grand Ouest, région d’émergence plus ancienne de collectifs engagés dans une transition agroécologique.

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Film de la présentation : 1ère partie - 2nde partie ; film des débats

 

  • 23 février 2024

Thierry Pouch

Thierry Pouch est économiste - Chambres d'agriculture France ; responsable du Service études économiques et prospective - Direction de la Communication et chercheur associé - Laboratoire REGARDS - Université de Reims Champagne Ardenne

Thierry Pouch présentera son ouvrage paru chez Classiques Garnier Numérique.

Essai sur l'histoire des rapports entre l'agriculture et le capitalisme

L’agriculture a-t-elle été absorbée par le capitalisme ? La réponse de Marx fut, au XIXème siècle, affirmative. En France, cette problématique du devenir de l’agriculture a fait l’objet de nombreuses controverses durant les années 1970.
Cette problématique mérite d’être, aujourd’hui, réexaminée.

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Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 12 janvier 2024

Jean-Paul Charvet

Jean-Paul Charvet est membre de l’Académie d’Agriculture de France ; Professeur émérite (Géographie) à l’Université de Paris Ouest-Nanterre-La Défense.
Pour en savoir plus : https://www.academie-agriculture.fr/membres/annuaire/jean-paul-charvet

Auteur de l’Ouvrage : « Géographie humaine - Mondialisation, inégalités sociales et enjeux environnementaux »,
Jean-Paul Charvet présentera son ouvrage Atlas de l'agriculture paru chez Autrement.

Atlas de l'agriculture

Cet ouvrage entièrement mis à jour répond sans a priori aux questions éthiques, socioéconomiques et géopolitiques auxquelles doit faire face l’agriculture moderne pour nourrir le monde et ses 10 milliards d’habitants en 2050. Plus de 100 cartes et infographies y sont proposées pour comprendre les enjeux d’une agriculture de plus en plus mondialisée et sous contrainte, à l’heure où les ressources se raréfient, où le réchauffement climatique bouleverse les écosystèmes, et alors que le coût de l’énergie s’envole.

Lien vers l'ouvrage Atlas des politiques agricoles et alimentaires, Editions du Rocher

Film de la présentation ; film des débats.

 

 

 

 

2023

 

  • 8 décembre 2023

Florence Jany-Catrice

Florence Jany-Catrice est Professeure d’économie à l’Université de Lille, membre du CLERSE. 

La mesure de l'inflation et ses controverses

Depuis le milieu des années 1980, l’inflation a été contenue par les multiples politiques macroéconomiques qui ont visé à mettre en ordre les prix, même si l’on assiste aujourd’hui à un changement de régime, avec une inflation annuelle autour de 6%.  
Mais même en période de faible inflation, l’indice qui sert à sa mesure statistique, et qui est désigné par « l’indice des prix à la consommation » (IPC), est la statistique la plus consultée sur le site de l’Insee, du fait de ses usages multiples. L’IPC sert en effet, directement ou non, aux négociations salariales, à l’indexation de certains salaires minimum, aux pensions, ou encore à divers contrats, type pensions alimentaires. Il est aussi très utilisé par les comptables nationaux pour décrire l’évolution générale des prix, pour déflater des grandeurs macroéconomiques monétaires et pour fournir des données dites en termes « réels ».  
Mais au fait, comment mesure-t-on cet indice des prix à la consommation ? Mesure-t-on les prix aujourd’hui comme il y a cinquante ans ? Quelles ont été les réformes qui se sont succédé pour donner forme à l’IPC du 21è siècle ?
On proposera dans cette conférence une analyse de l’évolution historique de la mesure de l’inflation en France. Les diverses discussions externes (parfois violentes, parfois feutrées) qui ont traversé l’histoire de l’indice des prix ont toujours porté sur des questions de répartition (qui gagne et qui perd ? ) et de représentation des richesses (qu’est ce qui est compté et qu’est ce qui compte moins ou pas ?).  
Les acteurs qui portent ces controverses, de même que le contexte macroéconomique dans lequel ces derniers font valoir leurs arguments ont changé au cours du temps : la logique politique mettant en scène des rapports sociaux divers entre le gouvernement, la statistique publique et les syndicats entre les années 50 à 80 a progressivement fait place à des logiques plus « scientifiques », qui donnent aux disputes les plus récentes un caractère a priori plus technique.  
Avec le retour de l’inflation, les disputes et controverses autour de la mesure de l’inflation prennent de nouvelles formes, qu’on songe en particulier aux indices de prix proposés par les médias français ou encore aux associations de consommateurs. On essaiera de donner un sens à ces nouvelles propositions.

Florence Jany-Catrice est l'auteure de "L'indice des prix à la consommation" paru aux Editions La Découverte, Collection Repères, en 2019.
Lien vers l'ouvrage.

Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 17 novembre 2023 

Jean-Baptiste Paranthoën

Jean-Baptiste Paranthoën est chargé de recherche en sociologie à l'INRAE, membre du laboratoire IRISSO (PSL Université de Dauphine, CNRS, INRAE).

La reconversion professionnelle des nouveaux entrants dans le secteur agricole

Le renouvellement générationnel est un enjeu important pour l’avenir du secteur agricole. Les installations de personnes « non issues du monde agricole » sont de plus en plus vues comme une solution, et encouragées. Dans ce contexte, Jean-Baptiste Paranthoën a mené une enquête sur les reconversions professionnelles vers l’agriculture. Il a observé ces mobilités en train de se faire, dans le cadre des formations continues pour obtenir un diplôme agricole. Après un retour sur la transformation de l’offre publique de formation pour adultes depuis les années 1960, trois profils de bénéficiaires de ces formations seront détaillés : les « déclassés », les « désenchantés » et les « détachés ». En restituant leurs parcours, la présentation mettra en évidence des formes de mobilité professionnelle jusqu’ici peu connues.

Film de la présentation ; film des débats

 

  • 20 octobre 2023

Xavier Hollandts

Xavier Hollandts est professeur à la KEDGE Business School, Bordeaux.

Gouverner les coopératives agricoles

Les coopératives représentent la moitié de l'agriculture mondiale et 3 agriculteurs français sur 4 sont engagés dans au moins une coopérative agricole. Leur activité est donc essentielle pour notre alimentation, le dynamisme de nos territoires ruraux comme pour répondre aux nombreux défis agricoles qui se profilent à l'horizon. Créées par des agriculteurs, les coopératives agricoles sont des entreprises, qui leur appartiennent collectivement et qui doit prioritairement permettre de valoriser la production de leurs adhérents. Or, la question de qui gouverne et comment sont gouvernées les coopératives agricoles se pose encore avec beaucoup d'acuité. Dans l'ouvrage « Gouverner les coopératives agricoles » (Quae, 2021), Xavier Hollandts analyse spécifiquement la gouvernance des coopératives agricoles et les choix qu'elles réalisent. Les exemples développés s'appuient sur un important travail de terrain mené depuis 2012. Une matrice originale permet ainsi de repérer le type de gouvernance de chaque coopérative agricole, ses enjeux et ses défis. Au-delà des aspects techniques ou des enjeux de transition dont commencent à se saisir les coopératives, la question de leur gouvernance et de leur trajectoire stratégique est essentielle pour la résilience et la performance des filières agricoles et agroalimentaires.

Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 15 septembre 2023

Mickaël Hugonnet

Mickaël Hugonnet dirige le bureau de l’évaluation et de l’analyse économique au Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire.

Géographie environnementale du système alimentaire français : tendances et perspectives d’évolution

Les paramètres géographiques (lieux, distances, territoires, espaces) sont fondamentaux pour comprendre les productions agricoles et les consommations alimentaires. C’est la raison pour laquelle le Centre d’études et de prospective du ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a conduit une analyse géographique des secteurs agricole et alimentaire français, déclinée en trois documents de travail relatifs aux dimensions économiques, logistiques et environnementales. C’est sur cette dernière dimension que portera la présentation.

Animateur : Thierry Pouch

Lien vers le document

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Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 13 juin 2023

Coline Sovran et Fabrice Ruffier, Terre de liens

Les auteurs présentent leur rapport récemment paru.

La propriété des terres agricoles en France - Présentation du rapport de Terre de Liens

En France, propriété rime avec confidentialité, la dernière enquête officielle sur la structure de la propriété foncière date du début des années 1990. Mobilisant une approche méthodologique originale, les auteurs chiffrent à 4 millions le nombre actuel de propriétaires de foncier agricole et analysent l’impact de leurs stratégies sur le renouvellement des générations et l’avenir de l'agriculture. Si la part croissante de terres détenues par des sociétés d'exploitation à capital ouvert progresse, il n'en reste pas moins que la plupart des propriétaires sont des individus détenant quelques hectares. Alors que le débat sur une prochaine loi agricole s'ouvre, les auteurs défendent l'idée que redonner des prérogatives aux propriétaires de terres agricoles peut ouvrir des possibilités pour préserver l’usage agricole et nourricier des terres, pour faciliter les nouvelles installations et pour favoriser des pratiques agricoles écologiques.

Animateur : Frédéric Courleux

Lien vers le rapport : La propriété des terres agricoles en France - Rapport #2 - Centre de Ressources - Terre de liens

Voir le diaporama.


Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 16 mai 2023

Pierre Ricau

Pierre Ricau est économiste agricole à l'ONG Nitidae. Il coordonne un service d'intelligence économique sur les marchés agricoles d'Afrique de l'Ouest (www.nkalo.com) depuis 2010.

Inflation et perturbations des marchés agricoles depuis la pandémie de COVID 19 : quelles différences avec les crises alimentaires de 2007/08 et de 2010 pour l'Afrique sub-saharienne ?

Dès mars 2020, la pandémie de COVID 19 a marqué le début d'un période d'intenses perturbations sur les marchés agricoles internationaux. La guerre en Ukraine a fait ressurgir le spectre d'une crise alimentaire mondiale. Pourtant nous n'avons observé de phénomènes aussi caractéristiques que les émeutes de la faim observées en particulier lors des crises alimentaires de 2007/08 et de 2010. Que nous enseigne le suivi des marchés agricoles en Afrique de l'Ouest à la fois pour les produits vivriers et les denrées d'exportation ? Comment les populations rurales et urbaines ont été affectées ? Que peut-on dire des effets des décisions politiques au niveau local, régional et internationale ?

Animateur : Frédéric Courleux

Discutant : Franck Galtier, CiRAD

Film de la présentation ; film des débats.

Référence : Galtier, 2023. Take an inch for a mile. About an error of metrics in WTO rules and its impact on the ability of countries to build public stocks for food security. Food Policy, 116 (2023)

 

  • 16 mai 2023

Cécile Détang-Dessandre et Hervé Guyomard

Cécile Détang-Dessendre est directrice de recherche à INRAE.

Hervé Guyomard est directeur de recherche à INRAE.

La nouvelle PAC au service de l’emploi et de l’environnement : Un coup d’épée dans l’eau ?

Les auteurs présentent leur l'ouvrage lors de ce séminaire. L'ouvrage esquisse les contours d'une politique agricole commune (PAC) idéale, en termes d'objectifs et d'instruments, qui faciliterait la nécessaire transition agro-écologique des systèmes agricoles et agroalimentaires européens.

Animateur : Vincent Chatellier

Film de la présentation.

Ouvrage Editions Quae. Voir le flyer du séminaire.

 

  • 14 mars 2023

Damien Bazin et Abir Kribich

Damien Bazin est chercheur en Sciences Économiques au GREDEG (Groupe de Recherche en Droit, Économie et Gestion, UMR CNRS), Université Côte d’Azur. Ses thèmes de recherches portent sur l’économie de l’environnement et du développement durable ainsi que sur la philosophie économique.

Abir Kribich
est doctorante en sciences économiques au GREDEG, en cotutelle (Université Côte d’Azur, France et Université de Carthage), co-encadrée par Damien Bazin et Rami Bel Haj Kacem.

Justice environnementale, vers de nouvelles injustices sociales

Les auteurs présentent leur l'ouvrage lors de ce séminaire en présentiel à Chambre d'Agriculture France. Présentation du séminaire : voir ici.

Animatrice : Marine Raffray

Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 14 février 2023

François Purseigle et Bertrand Hervieu

François purseigle est professeur et directeur du Département de Sciences économiques, sociales et de gestion à INP-ENSAT de Toulouse.

Bertrand Hervieu est un sociologue français, spécialiste des questions rurales et agricoles.

Une agriculture sans agriculteurs

Les auteurs présentent leur l'ouvrage lors de ce séminaire en présentiel à Chambre d'Agriculture France. Présentation du séminaire : voir ici.

Animateurs : Thierry Pouch et Marine Raffray

Film de la présentation.

 

  • 10 janvier 2023

Gérard Chouquer

Gérard Chouquer est directeur de recherches au CNRS, honoraire, et membre de l'Académie d'agriculture de France.
Auteur de "Code de droit agraire romain - Référents antiques pour le pluralisme et les anciens régimes fonciers", édition Publi-Topex

Chouquer, 2022. Les régimes de domanialité foncière dans le monde de l'Antiquité à nos jours : une proposition d'architecture juridique. A paraître dans la série “Normes et pratiques foncières et agricoles dans le monde”. MSHE Besançon, Presses Universitaires de Franche Comté, 546 p.
Téléchargement du document

La modernité du Code de droit agraire romain pour penser le pluralisme des régimes fonciers agricoles

A première vue, on peut douter de l'intérêt du droit agraire romain, ici présenté sous la forme d'un Code, pour éclairer les questions foncières comptemporaines. Pourtant, ce Code modifie drastiquement la perspective historique usuelle, en mettant en évidence que les formes du droit mises en œuvre à l'époque romaine dans les différentes parties des territoires de la République et de l'Empire, n'avaient que peu à voir avec "le droit romain”, étendart ultime pour sacraliser un régime de propriété au caractère absolu.  
Autrement dit, ce droit colonial, hétérogène, polyterritorial et pluraliste offre une vision en contre-plongée pour nourrir les débats actuels sur “la” propriété foncière et dépasser une vision anachronique, celle d'un prétendu droit de propriété romain homogène.
Rien que pour l'Italie républicaine, pas moins d'une vingtaine de formes différentes de manière de posséder ont été décrites.
L'ouvrage constitue sans conteste un support pertinent pour qui veut resituer la complexité croissante des régimes fonciers, en France et dans le monde, dans une perspective institutionnaliste organisée autour des concepts de "communs" et de "faisceaux de droits". 

Film de la présentation ; film des débats.

 

2022

  • 13 décembre 2022

Jacques Sapir

Jacques Sapir est directeur d'études à l'EHESS. Il est l’auteur de La « Démondialisation » (Points, 2021) et de « Faut-il sortir de l’euro ? » (Seuil, 2012).

Le protectionnisme

Le retour du protectionnisme est aujourd'hui une évidence, dans le contexte actuel de crise et de guerre, et il continue de diviser les économistes.

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Lien vers l'ouvrage

Animateurs : Thierry Pouch et Frédéric Courleux

Film de la présentation ; film du débat.

 

  • 22 novembre 2022

Jean-Marie Séronie

Jean-Marie Séronie est ingénieur agronome et expert-comptable. Depuis 40 ans, il accompagne les agriculteurs et le monde agricole dans leurs développements. Après avoir occupé plusieurs fonctions de dirigeant dans des organisations agricoles (banque, administrations, conseils, etc.) il est aujourd'hui agroéconomiste indépendant. Dans ses écrits, ses conférences, ses interventions, il s'attache à décrypter les perspectives et les enjeux de l'agriculture. Membre de l'Académie d'Agriculture de France, il en est actuellement le responsable de la section économie et politiques agricoles.

2041 : l'Odyssée paysanne, pour la santé de l'Homme et de la planète

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Lien vers l'ouvrage

Animateur : Vincent Chatelier

Discutante : Pascale Magdelaine

Film de la présentation ; film du débat.

 

  • 8 novembre 2022

Caroline Dufy

Caroline Dufy est maître de conférences HDR en sociologie à Sciences Po Bordeaux et chercheure au Centre Emile Durkheim (CNRS 5116). Elle est auteure de Le Troc dans le marché : pour une sociologie des échanges dans la Russie post-soviétique (2007) et co-autrice de L’Ethnographie économique (2007 avec Florence Weber).

La puissance céréalière russe, une sociologie des marchés du blé

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Lien vers l'ouvrage

Animateur : Thierry Pouch

Film de la présentation ; film du débat.

 

  • 11 octobre 2022

Antoine Bernard de Raymond

Antoine Bernard de Raymond est sociologue à INRAE. Ses travaux en sociologie économique et sociologie du droit portent sur l’agriculture, les marchés agroalimentaires, les enjeux sanitaires, environnementaux et de sécurité alimentaire.

Un monde sans faim

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Lien vers l'ouvrage

Animateurs  : Thierry Pouch et Marine Raffray

Film du séminaire ; film du débat.

 

  • 13 septembre 2022

Benoît Daviron

Chercheur économiste au Cirad, MoISA

Biomasse : une histoire de richesse et de puissance

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Lien vers l'ouvrage

Animatrice  : Marine Raffray

Film du séminaire ; film du débat.

 

  • 14 juin 2022

Nicolas Bricas

Chercheur socio-économiste de l’alimentation au Cirad, MoISA, titulaire de la Chaire Unesco Alimentations du monde et codirecteur du Mastère spécialisé® « Innovations et politiques pour une alimentation durable » (MS IPAD)

Damien Conaré

Ingénieur agronome, Secrétaire général de la Chaire Unesco Alimentations du monde à l’Institut Agro, Montpellier SupAgro

Une écologie de l'alimentation

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment.
Le livre est téléchargeable gratuitement aux éditions Quae : https://www.quae.com/produit/1698/9782759233533/une-ecologie-de-l-alimentation

Ouvrage co écrit avec Marie Walser, ingénieure agronome, chargée de mission à la Chaire Unesco Alimentations du monde à l’Institut Agro, Montpellier SupAgro.

Animateur  : Frédéric Courleux

Film du séminaire ; film du débat.

 

  • 10 mai 2022

Thierry Pouch

Responsable du Service Études, Références et Prospective à l'Assemblée Permanente des Chambres d'Agriculture (APCA, Paris)
Economiste, chercheur associé au laboratoire REGARDS de l’Université de Reims Champagne-Ardenne

Marine Raffray

Agroéconomiste, chargée de missions au sein du Service études, références et prospective de l’APCA (Paris)

La pandémie et l'agriculture, un virus accélérateur de mutations ?

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment. Lien vers l'ouvrage

Animateur  : Vincent Chatellier

Film du séminaire ; film du débat ; diaporama.

 

  • 12 avril 2022

Matthieu Ansaloni

Post-doctorant à l’Institut national pour la recherche agronomique, l’alimentation et l’environnement (INRAE) de Toulouse, et chercheur au Laboratoire des Sciences Sociales du Politique de Sciences-po Toulouse

Andy Smith

Directeur de recherche à la Fondation Nationale des Sciences Politiques et travaille au Centre Émile-Durkheim à Bordeaux. Il est spécialiste de l’économie politique en général et de celle des industries en particulier

L'expropriation de l'agriculture française

Ce séminaire permet de présenter l'ouvrage paru récemment. Lien vers l'ouvrage

Animateur  : Thierry Pouch

Film du séminaire

 

  • 8 mars 2022

Nathalie Delame

Ingénieure de recherche à INRAE au sein de l'unité mixte de recherche Paris-Saclay Applied Economics (ex-Economie Publique)

Philippe Jeanneaux

Professeur d'économie à VetAgro Sup et membre de l'unité mixte de recherche Territoires à Clermont-Ferrand

Les revenus agricoles

Ce séminaire s’inscrit dans la continuité du rapport produit en 2020 par INRAE dans le cadre du projet de recherche Agr'Income réalisé pour le compte du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, et d’un numéro spécial « revenus agricoles » de la revue Économie Rurale publié fin 2021.
Après une introduction par Mickaël Hugonnet, représentant du Centre d'Etudes et de Prospective (CEP), commanditaire de la recherche, et par Laurent Piet (INRAE), coordinateur du projet Agr'Income, Nathalie Delame et Philippe Jeanneaux présentent les travaux qu'ils ont conduits dans ce cadre, respectivement sur l'évaluation du revenu global des ménages agricoles et sur les arbitrages entre rémunération immédiate et formation du patrimoine professionnel.

Animateur  : Laurent Piet, INRAE, coordinateur du projet Agr'Income

Discutante : Elisabeth Mercier, CGAAER

Film du séminaire ; diaporama d'introduction ; diaporama de Nathalie Delame ; diaporama de Philippe Jeanneaux.

 

  • 8 février 2022

Séminaire en collaboration avec les étudiants de la dominante Développement agricole d'AgroParisTech

Mathieu Dalmais

Coordinateur "Accès à l'alimentation - pôle InPACT", engagé en faveur d’une sécurité sociale de l’alimentation

Fabien Gay

Sénateur de Seine Saint-Denis engagé sur les questions alimentaires

Emmanuelle Soubeyran

Directrice Générale Adjointe de l'Alimentation au Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

La politique d'aide alimentaire en France. Enjeux, limites et perspectives

Le nombre de personnes qui font appel à l’aide alimentaire est en hausse nette depuis le début de la crise sanitaire (plus de 2,1 millions de personnes, enquête CSA). Ce qui relance le débat sur cette politique d’aide alimentaire, les moyens qui lui sont alloués et ses modalités. Comment répondre au mieux à l’objectif de sécurité alimentaire en France ?

Film du débat ; diaporama.

 

  • 3 février 2022

Rencontres en collaboration avec les étudiants de la spécialisation d'Agroéconomie de l'Institut Agro Rennes-Angers

Régine Bordet-Gaudin

Cheffe de projet de l'action régionale, INSEE

Philippe Boyer

Membre correspondant, Académie d'Agriculture de France

Vincent Chatellier

Ingénieur de recherche INRAE, Président de la SFER

Rencontres INRAE SFER à Rennes. Les revenus agricoles

La Société Française d’Économie Rurale souhaite partager, au travers de ces rencontres ouvertes à toute personne intéressée par l’économie de l’agriculture, les résultats de plusieurs travaux de recherche portant sur le revenu des agriculteurs français. Cette rencontre s’inscrit dans la continuité d’un rapport produit par INRAE pour le compte du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation et d’un numéro spécial « revenus agricoles » de la revue Économie Rurale publié fin 2021. Outre une présentation de certains de ces travaux, une table-ronde réunissant des experts et professionnels du secteur est organisée pour échanger sur ce thème, à la fois complexe au plan méthodologique, sensible, et sujet à débats.

Toutes les informations sont ici.

Vincent Chatellier : L'hétérogénéité des revenus des actifs non salariés au sein de l'agriculture française - Document - Vidéo

Régine Bordet-Gaudin : Lien vers sa publication Insee Première - Vidéo

Philippe Boyer : L'euro alimentaire : méthode et nouveaux résultats pour l'analyse de la répartition de la valeur dans la chaîne agroalimentaire en France - Document - Vidéo

Table ronde - Vidéo 
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  • 11 janvier 2022

Madeleine Fairbairn

Professeure associée à l'université de Californie

Fields of gold - Financing the global land rush

Figure incontournable du courant anglo-saxon des "Agrarian Studies", Madeleine Fairbairn présentera son ouvrage Fields of Gold, dans lequel elle analyse la financiarisation du foncier agricole dans le monde. Des premiers balbutiements aux Etats-Unis dans les années 1990, à la ruée vers la terre des années 2000/2010, l'auteure montre comment la finance est quasiment parvenue à faire du foncier agricole un actif financier comme les autres.

Animateur : Mickaël Hugonnet

 

2021

  • 14 décembre 2021

Marie-Claude Maurel

Directrice d'étude à l'EHESS

Terre et propriété à l’est de l’Europe depuis 1990. Faisceau de droits, relations de pouvoir

Agrégée de géographie (1969), docteur d’État (1978), elle a enseigné à l’Université Paul Valéry de Montpellier jusqu’en 1997. Ses travaux de recherche ont tour à tour porté sur la campagne collectivisée en Russie, l’agriculture paysanne en Pologne, les transformations des mondes ruraux et les politiques de développement local en Europe centrale. Elle a dirigé le département des Sciences de l’Homme et de la Société au CNRS (1997-2002), le Centre français de recherches en sciences sociales à Prague (2006-2010), avant d’exercer les fonctions d’administratrice de l’Institut universitaire de France (2010-2013). Directrice d’études émérite à l’EHESS, rattachée au Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre européen, elle est membre de l’Académie d’agriculture de France et de l’Academia Europeae.

Animateur : Thierry Pouch

Film de la présentation.

 

  • 12 octobre 2021

Frédéric Courleux

Assistant au Parlement Européen

Les yeux dans les trilogues : réforme de la PAC, quoi de nouveau ?

Assistant du député Eric Andrieu, rapporteur principal sur le règlement OCM (Organisation Commune des Marchés), Frédéric Courleux présentera les principales nouveautés de la PAC. Reconduction des autorisations de plantation de vignes, recommandation sur le prix du raisin dans les interprofessions, mesures de gestion de crise plus flexibles, généralisation de la maitrise de l'offre à tous les produits sous indication géographique, dérogation au droit de la concurrence motivée au nom du bien-être animal et de l'environnement, etc. : il se centrera sur le règlement OCM tout en dressant les grandes lignes de l'ensemble de la réforme. Il rapportera également sa perception du fonctionnement institutionnel d'une négociation, et des jeux d'acteurs entre les différentes parties prenantes.

Animateur : Thierry Pouch

Film de la présentation ; film des débats.

 

En partenariat avec la SFER et INRAE :

  • 14 septembre 2021

L'élevage à l'épreuve des faits et des politiques publiques

Hervé Guyomard, Vincent Chatellier, Jean-Louis Peyraud, Pierre Dupraz et Zohra Bouamra-Mechemache, adhérents de la SFER, sont intervenus successivement le 14 septembre 2021 au SPACE (Rennes) dans un séminaire organisé par INRAE en partenariat avec la SFER.

Vidéo 1 : Hervé Guyomard – Introduction
Vidéo 2 : L’élevage européen et français : entre pressions concurrentielles, dépendance aux aides et hétérogénéité des revenus (Vincent Chatellier)
Vidéo 3 : Des productions animales d’aujourd’hui à l’élevage de demain : comment réduire l’empreinte climatique et environnementale de l’élevage ? (Jean-Louis Peyraud)
Vidéo 4 : Elevage et PAC : peut-on concilier climat et biodiversité ? (Pierre Dupraz)
Vidéo 5 : Doit-on aussi réguler la consommation de produits animaux ? (Zohra Bouamra-Mechemache)

Film de la conférence ; diaporama.

 

  • 11 mai 2021

Janet Dwyer

Professeure à l’Université de Gloucestershire, spécialiste des politiques agricoles et rurales

Tom Lines

Consultant et chercheur spécialiste des marchés agricoles et financiers

Le Brexit et l'agriculture : quelles conséquences au Royaume-Uni ?

Depuis le 1er janvier 2021, le Brexit s’applique, avec de nombreuses conséquences économiques et politiques pour le Royaume-Uni.  Quelles répercussions attendues en matière d’accords et de flux commerciaux agricoles et en matière de sécurité alimentaire, pour ce pays importateur net ? Peut-on s’attendre à une réorientation des politiques et des aides agricoles, puisque la PAC ne s’appliquera plus ? Quelles conséquences possibles sur les agricultures britanniques ?

Animatrice : Aurélie Trouvé (AgroParisTech)

Film de la présentation ; diaporama de Tom Lines ; diaporama de Janet Dwyer.

Film des débats.

 

  • 13 avril 2021

Robert Boyer

Institut des Amériques

Les capitalismes à l'épreuve de la pandémie

Robert Boyer a parlé de son récent ouvrage

Film de la présentation ; film des débats.

 

  • 9 mars 2021

Hervé Guyomard

Directeur de recherche INRAE

Jean-Christophe Bureau

Professeur AgroParisTech

PAC et Green Deal : quelle compatibilité ?

Réalisée à la demande du Parlement Européen, l’étude des experts d’INRAE et d’AgroParisTech fait plusieurs recommandations nécessaires au renforcement des exigences climatiques et environnementales de la future PAC en cohérence avec les objectifs du Pacte Vert. Parmi les dispositions essentielles à mettre en œuvre selon eux figurent le renforcement de la conditionnalité, qui oblige à un respect d’exigences minimales pour bénéficier des aides du premier pilier de la PAC, des éco-régimes ambitieux ciblant prioritairement la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la préservation de la biodiversité, et la sanctuarisation de budgets dédiés aux mesures climatiques et environnementales dans les deux piliers. Par ailleurs, la gouvernance de la future PAC, dans le cadre des plans stratégiques nationaux, devrait être améliorée. Il s’agit notamment de s’assurer que lesdits plans incluront les objectifs du Pacte Vert et de garantir un suivi de leur mise en œuvre, permettant des actions correctives en cours de route.

Discutante : Aurélie Trouvé (AgroParisTech)
Animateur : Mickaël Hugonnet

Film de la présentation ; film des débats ; diaporama ; lien vers le rapport et pour en savoir plus, voir l'ouvrage "Quelle PAC pour demain ?".

 

  • 9 février 2021

Séminaire en collaboration avec les étudiants de la dominante Développement agricole d'AgroParisTech

Philippe Boullet

Directeur du pôle performance et prospective au CERFRANCE

Geneviève N’Guyen

Enseignante-chercheuse à l'ENSA de Toulouse

Robert Levesque

Président d'AGTER

L'agriculture capitaliste en France : enjeux et limites

Film de la présentation ; film des débats.

Présentation de Robert Levesque, présentation de Philippe Boullet, présentation de Geneviève N'Guyen.

 

 

 2020

  • 15 décembre 2020

Philippe Chotteau

Directeur du département Économie de l'Institut de l'Élevage

Impacts économiques, sanitaires et environnementaux de l'accord UE-Mercosur : le cas de la viande bovine

L’intervenant a participé à une Commission chargée de produire un rapport remis en 2020 au premier ministre sur le thème : « Dispositions et effets potentiels de la partie commerciale de l’Accord d’Association entre l’Union européenne et le Mercosur en matière de développement durable ». L’exposé aborde ici plus spécifiquement le cas du secteur de la viande bovine. Celui-ci est particulièrement emblématique des enjeux économiques, sociaux et environnementaux des deux côtés de l’Atlantique. Les quatre pays membres du Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay) comptent, en effet, parmi les principaux exportateurs mondiaux et sont de loin les principaux fournisseurs de l’UE.

Film de la présentation ; film des débats ; diaporama ; lien vers le rapport.

 

  • 17 novembre 2020

Edouard Lynch

Professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Lyon 2

Histoire des insurrections paysannes

Les manifestations paysannes, abordées dans le récent ouvrage de l’historien Édouard Lynch, constituent dans l’étude de la France agricole du XXe siècle, un objet paradoxal. Elles sont à la fois centrales par leur nombre, leur ampleur et leur place dans la structuration de l’identité professionnelle de la paysannerie, mais plutôt marginales dans l’étude des mouvements sociaux, marquée par la domination d’une histoire sociale d’abord attentive aux mouvements ouvriers et urbains. Elle s’est longtemps réduite à une histoire folklorisante (la crise de 1907), ou à la tentative « fasciste » des années 1930 (dorgères) et enfin très largement « oublié » dans la période d’une révolution soit disant silencieuse... La réalité est beaucoup plus complexe, et la mise en place d’un « répertoire protestataire paysan », caractérisé par un usage récurrent de la rue, de l’action directe et d’une violence construite et maitrisée se nourrit des relations ambivalentes avec l’opinion et les pouvoirs publics tout au long du siècle. Elles constituent ainsi un point d’observation privilégié des mutations brutales et profondes de l’agriculture contemporaine et interroge sa place, réelle et symbolique dans la société française. 

Film de la présentation ; film des débats ; diaporama.

 

  • 13 octobre 2020

Frédéric Décosse

Sociologue au CNRS

Le travail détaché en agriculture

La présentation des travaux de Frédéric Décosse porte sur le travail détaché en agriculture. Un focus est réalisé sur les impacts du Covid pour cette catégorie de travailleurs agricoles.

Film de la présentation.

 

En partenariat avec la SFER et INRAE

  • 16 septembre 2020 dans le cadre du Webinaire "PAC : pacte vert et élevage"

Vincent Chatellier, Luc Delaby, Pierre Dupraz et Hervé Guyomard, adhérents de la SFER, sont intervenus le 16 septembre 2020 dans un webinaire organisé par INRAE ayant pour thème : "PAC : pacte vert et élevage".

Film de la présentation ; diaporama.

Cette conférence fait écho à l'ouvrage "Quelle politique agricole commune demain ?" publié en juin 2020 aux Editions QUAE (coordonné par Cécile Detang-Dessendre et Hervé Guyomard).

 

  • 10 mars 2020

Jean-Christophe Kroll

Professeur d'économie et de politique agricole, membre de l'Académie d'Agriculture

Un parcours en politique agricole

Jean-Christophe Kroll a été professeur d'économie et de politique agricole à l'Institut national supérieur des sciences agronomiques de l’alimentation et de l’environnement (AGROSUP) de Dijon. Actif tout au long de sa carrière au sein de la Société Française d’Economie Rurale, et du comité de rédaction de sa revue « Economie Rurale », il est membre de l’Académie d’Agriculture de France depuis 2005.

 

En partenariat avec la SFER

  • 12 février 2020

Campus Agronomique de VetAgroSup

L'agriculture d'Auvergne entre plaine et montagne. D'hier à aujourd'hui

 

En partenariat avec la SFER

  • 10 février 2020

AGROCAMPUS OUEST Rennes

Faire de la PAC un levier pour la transition agro-écologique

 

En partenariat avec les étidiants d'AgroParisTech - Option développement agricole

  • 4 février 2020

Régulation du marché foncier agricole en France : comment lutter contre la concentration et l'artificialisation des terres ?

Qu'il s'agisse des difficultés d'accès au foncier pour les installations, de l'agrandissement des exploitations ou de la réduction des surfaces agricoles, la gestion du marché foncier agricole français montre certaines limites. Quelles sont-elles et quelles autres formes de régulation pourraient y répondre ?

Par Dominique Potier (député), Muriel Gozal (directrice de la FNSAFER), Hélène Béchet (coordinatrice de Terre de Liens Ile-de-France), Adrien Baysse-Lainé (chercheur au Laboratoire d'études rurales Lyon 2)



En continuité avec la journée PAC organisée en 2018 à Montpellier

  • 24 janvier 2020

La réforme de la PAC

Manufacture des tabacs, Toulouse

Voir le document

 

  • 14 janvier 2020

Véronique Lucas

Sociologue rurale, UMR Innovation

Une agroécologie silencieuse. Expériences d'agriculteurs, membres de coopératives de machines, cherchant à accroître leur autonomie

En analysant les façons dont les agriculteurs travaillent ensemble et s'entraident, Véronique Lucas a mis en évidence les modes de coopération locale entre exploitations, formels et informels, qui soutiennent le développement de pratiques agroécologiques. Principalement motivées par la recherche de l'autonomie des exploitations, ces pratiques collectives dessinent une "agroécologie silencieuse", c'est-à-dire des processus de changement réels et progressifs, mais qui se démarquent des données statistiques disponibles et des expériences de transition agroécologique généralement mises en avant.

Pour en savoir plus, consultez la vidéo où Véronique Lucas présente son travail :
https://www.youtube.com/watch?v=VX6HLVCFLnY&list=PL9UzBPrQZPfiYQaPZ-j8mOEK7pfguepIj&index=6&t=4s

Discutant: Luc Vermeulen, Président de la FNCuma

 

 

 

2019

  • 19 novembre 2019

Philippe Boyer

Philippe Boyer est ancien secrétairede l'OFPM à FranceAgrimer.

L'observatoire de la formation des prix et des marges (OFPM)

Voir le film.

Discutant : Christophe Alliot (Bureau d'Analyse Sociétale pour une Information Citoyenne)

 

  • 21 octobre 2019

Henry Bernstein

Henry Bernstein est professeur émérite à l'Université de Londres.

L'agriculture à l'ère de la mondialisation

Voir le film.

Discutants : Hubert Cochet (AgroParisTech) et Gilles Laferté (INRA)

 

  • 27 juin 2019

Gilles Laferté

Gilles Laferté est directeur de recherche à l'INRA.

L'embourgeoisement des agriculteurs

Fin des paysans, crises agricoles, telles sont les représentations les plus communes sur les mondes agricoles. Au contraire, l’enquête ethnographique auprès des céréaliers de l’Est de la France présentée dans ce livre décrit un processus social large propre à de nombreux groupes sociaux bien au-delà de l’agriculture, celui d’embourgeoisement, compris non seulement comme un enrichissement, mais tout autant comme un sens donné à la mobilité sociale ascendante. Au-delà de l’accumulation du capital économique qui en est la condition, l’embourgeoisement se révèle comme une mobilité sociale conservatrice, ici collective, respectueuse de l’ordre social et de la légitimité culturelle des dominants, mobilité ascendante que l’on peut opposer à d’autres formes de mobilité sociale comme celles associées par exemple à la gentrification.

Animateur : Frédéric Courleux

Pour en savoir plus :
http://www.sae2.inra.fr/Toutes-les-actualites/Parution-2018-L-embourgeoisement-une-enquete-chez-les-cerealiers

 

  • 9 avril 2019

André Torre

André Torre est directeur de recherche à l'INRA.

Eléments de réflexion sur le développement territorial

Le développement, une question un peu oubliée dans les pays industrialisés, revient à l’honneur au niveau des territoires. Il ne s’agit plus seulement aujourd’hui de se poser la question de l’activité économique des entreprises et des exploitations agricoles, ou de l’innovation technologique comme dans les années 1970.

Il faut maintenant également, en matière de développement des territoires, se pencher sur les autres types d’innovations, sociales, organisationnelles et institutionnelles, mais également sur les problématiques de gouvernance, avec les négociations, les débats et les conflits, ainsi que sur l’épineuse et lancinante question de l’occupation des sols.

Pour en savoir plus :
https://www.researchgate.net/publication/328856721_Les_moteurs_du_developpement_territorial

 

  • 26 mars 2019

Jacques Berthelot

Jacques Berthelot est maître de conférences retraité de l'ENSAT, expert auprès de SOL.

Affaires des olives espagnoles : quelles dont les chances de l'Union Européenne de sauver les aides découplées à l'OMC ?

Le 28 janvier 2019, la Commission européenne a ouvert des consultations avec les Etats-Unis à l'OMC pour contester les droits antidumping et compensateurs imposés depuis août 2018 sur leurs importations d'olives de table espagnoles. Alléguant que les subventions aux oléiculteurs espagnols ne sont pas spécifiques au produit, elle entend défendre les aides découplées, le principal type de subvzention de la PAC avec 35 milliards d'euros. L'enjeu est de taille, si les aides sont considérées comme distorsives, l'UE perd et c'est la principale justification aux réformes de la PAC depuis 25 ans qui s'effondre.

discutant : Jean-Christophe Debar, FARM

Pour en savoir plus :
https://www.sol-asso.fr/wp-content/uploads/2019/01/La-Commission-europ%C3%A9enne-a-franchi-le-rubicon-sur-les-olives-de-table-espagnoles.pdf

 

En partenariat avec les étudiants de la dominante "Développement agricole" d'AgroParisTech.

  • 12 février 2019

Charlotte Emlinger

Philippe Chotteau

Jean-Marc Siroën

Charlotte Emlinger est chercheuse-économiste, CEPII.
Philippe Chotteau est directeur du département économie de l'Institut de l'élevage.
Jean-Marc Siroën est professeur d'économie à l'Université Paris Dauphine

Quels enjeux pour l'agriculture face à la nouvelle donne du commerce international ?

 

  • 17 janvier 2019

Michel Lherm

Jacques Agabriel

Michel Lherm et Jacques Agabriel sont membres de l'UMR Herbivores, INRA Centre Auvergne-Rhône-Alpes.

L'avenir des filières viandes de ruminants du Massif Central : 5 scénarios pour anticiper et s'adapter - Voir l'affiche

La conférence-débat est organisée par VetAgro Sup, la SFER avec le soutien de l'association des membres de l'ordre du mérite agricole (AMOMA).

Résumé : La baisse de la consommation individuelle de viande, le réchauffement climatique, le vieillissement de la population d’éleveurs, et la forte dépendance des élevages aux aides publiques sont autant de facteurs de risques pour l’avenir des filières viandes de ruminants du Massif central. Cette étude prospective a été réalisée pour que les acteurs les anticipent et mettent en œuvre des stratégies d’évolution adaptées.

Les cinq scénarios résultent de logiques d’évolutions très contrastées. Ils ont été construits de manière participative par un collectif d’acteurs variés du massif. Chacun de ces cinq futurs illustre ainsi des logiques cohérentes de fonctionnement et des utilisations du territoire bien contrastés. Leurs conséquences ont été quantifiées par une démarche originale alliant expertise, analyse bibliographique et modélisation, en s’appuyant sur des indicateurs de production, d’emploi et de bilan environnemental. La gestion adaptée et raisonnée des prairies et la garantie de la qualité des produits viande sont des points sensibles et incontournables dans tous les scénarios. L’analyse transversale des résultats contrastés montre également que des opportunités peuvent se révéler intéressantes pour l’avenir. Elles seront à saisir et à faire émerger par les partenaires des filières avec le concours des différents collectifs d’acteurs du territoire « Massif central »..

 

  • 15 janvier 2019

Pierre Cornu et Egizio Valceschini

Pierre Cornu est à l'Université Lyon 2 et Egizio Valceschini est chercheur à l'INRA.

L'histoire de l’INRA entre science et politique – La place de l’économie rurales

Discutants : Cécile Détang-Dessendre (INRA) et Thierry Pouch (APCA, Université de Reims Champagne Ardenne, Académie d'agriculture), auteur de "le destin singulier de Marx dans la science économique en France".

 

 2018

  • 11 décembre 2018

Dominique Potier

Dominique Potier est député socialiste de Meurthe-et-Moselle, co-rapporteur de la mission.

Présentation des travaux de la mission d’information de l’Assemblée nationale sur le foncier agricole

Le renouvellement des générations dans l'agriculture est une condition sine qua non pour assurer la sécurité et la qualité de notre alimentation, produire de la valeur ajoutée économique et environnementale, aménager l'ensemble du territoire. Cette priorité nationale repose sur un outil majeur : la régulation du marché foncier. Les règles qui le régissent doivent rendre possible la liberté d'entreprendre « pour tous » et garantir l'usage du foncier comme celui d'un bien commun dans la durée.

Discutant : Frédéric Courleux (France Stratégies)

Film de la présentation ; lien vers le rapport.

 

  • 13 novembre 2018

Bertrand Valiorgue

Xavier Hollandts

Bertrand Valiorgue est enseignant à l'Université de Clermont Auvergne et Xavier Hollandts est enseignant à Kedge Business School.

Trois propositions pour réformer la gouvernance des coopératives agricoles

Les coopératives agricoles ont connu ces vingt dernières années d'importantes évolutions en matière de taille et de développement à l'international. Ces évolutions nécessaires pour peser dans la concurrence mondiale ont des conséquences sur la gouvernance et les coopératives sont aujourd'hui amenées à revisiter leur modèle (Loi PACTE, loi EGA, entreprises à mission...). Trois propositions de réforme concrètes susceptibles d'aider les adhérents, les élus et les dirigeants à bâtir des stratégies durablement créatrices de valeur seront présentées.

Discutante : Maryline Filippi (INRA-SADAPT

 

  • 9 octobre 2018

Dominique Barjolle

Philippe Jeanneaux

Dominique Barjolle est enseignant à ETH de Zurich et Philippe Jeanneaux est enseignant à VetAgroSup.

Renforcer les systèmes alimentaires durables grâce aux indications géographiques

Basé sur 9 études de cas réparties sur 5 continents, ce rapport piloté par la FAO propose une vision d’ensemble des indications géographiques (IG) comme modèle vertueux d’organisation des producteurs. Les conditions d’émergence et de maintien de ces stratégies collectives, ainsi que leurs atouts sont ainsi illustrés par des exemples concrets. Rééquilibrer la formation des prix par le contrôle de l’offre constitue l’un des effets positifs des IG à côté de la diffusion des innovations et l’amélioration de la qualité des produits.

Rapport complet disponible :  http://www.fao.org/3/I8737EN/i8737en.pdf

Discutant : André Barlier (INAO)

 

  • 15 mai 2018

Pierre-Etienne Bouillot

Pierre-Etienne Bouillot est enseignant à AgroParisTech.

Le droit face aux enjeux de l’agriculture durable

A l'heure où l'on appelle à réconcilier l'agriculture avec la durabilité, l'examen fait par Pierre-Etienne Bouillot de l'état du droit rural révèle, au travers de plusieurs exemples pertinents, l'obéissance de celui-ci à une logique économique libérale qui ne permet pas de relever les défis actuels et futurs de l'agriculture.

Voir le document.

Discutant : André Barlier (INAO)

 

  • 10 avril 2018

Pierre Bitoun

Yves Dupont

Pierre Bitoun est à l'INRA-SAD-APT.

Le sacrifice des paysans – Une catastrophe sociale et anthropologique

Voir le document.

 

  • 6 mars 2018

Jean-Philippe Colin

Michel Merlet

Jean-Philippe Colin est chercheur à l'IRD et Michel Merlet est à Agter.

Les marchés fonciers fonciers ruraux en Afrique de l’Ouest et les outils de leur régulation

Basée sur 4 pays de la sous-région, cette étude analyse les articulations et interférences entre l’Etat, la coutume et le marché dans l’allocation des différents droits liés à la terre et avance des propositions concrètes pour nourrir les débats sur les outils de régulation des marchés fonciers.

Voir le document.

 

En partenariat avec les élèves agroéconomistes de la dominante ‘‘Développement agricole’’ d’AgroParisTech.

  • 6 février 2018

La répartition de la valeur au sein des filières agricoles

Débat avec :
- Olivier Allain, coordinateur des Etats généraux de l’alimentation (EGA), éleveur et vice-président du conseil régional de Bretagne
- André Bernard, producteur de tomates industrie et président de l’association nationale interprofessionnelle des fruits et légumes transformés
- Serge Papin, président-directeur général de Système U et président de l’atelier 5 des EGA « rendre les prix d’achats plus rémunérateurs pour les agriculteurs ».

 

 2017 

  • 12 décembre 2017

Pablo Luna

EHESS-CRH-Erhimor

Niccolo Mignemi

EHESS-Ecole française de Rome

Prédateurs et résistants – Appropriation et réappropriation de la terre et des ressources naturelles (16e-20e siècles)

Pour plus d’information : http://erhimor.ehess.fr/index.php?1587

 

  • 14 novembre 2017

Gilles Allaire

INRA

Benoit Daviron

CIRAD

Transformations agricole et agroalimentaire – Entre écologie et capitalisme

Discutant : Thierry Pouch (APCA, chercheur associé au laboratoire Regards de l’Université de Reims Champagne Ardennes)
 
Gilles Allaire et Benoit Daviron proposent une lecture d’ensemble de l’ouvrage collectif dont ils ont coordonné la publication suite au colloque organisé pour célébrer les 20 ans de l’ouvrage aux accents polanyiens « la grande transformation de l’agriculture ».
 

 

  • 3 octobre 2017

Baptiste Gatouillat

Agriculteur et vice-président JA

Nicolas Sarthou

Agriculteur et administrateur national

« Anticipons aujourd’hui pour gérer les risques demain » - Présentation du rapport d’orientation des Jeunes Agriculteurs sur la prévention et la gestion des risques en agriculture

Discutant : Frédéric Courleux, think tank Momagri
 

 

  • 14 juin 2017

Eddy Fougier

Politologue et chercheur associé à l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques)

Le vote des agriculteurs

Discutant : Jean-Marie Séronie, Agro-économiste / www.agroeconomie.com

Bien que ne représentant plus qu’une fraction de l’électorat, le vote agricole compte toujours et il est d'autant plus intéressant à étudier que le secteur est frappé depuis quelques années par de nombreuses crises à la fois conjoncturelles et structurelles et qu'un certain nombre d'affiliations politiques traditionnelles semblent être de plus en plus remises en cause.

Pour aller plus loin :

- une note de la Fondapol sur les agriculteurs et le FN (co-écrite avec le sondeur J. Fourquet) : http://www.fondapol.org/etude/eddy-fougier-et-jerome-fourquet-le-front-national-en-campagnes-les-agriculteurs-et-le-vote-fn/  

- une vidéo récente http://www.pleinchamp.com/actualites-generales/actualites/le-7-mai-les-agriculteurs-voteront-pour 

 

  • 18 avril 2017

Christian Couturier

SOLAGRO, directeur du pôle Énergie

Présentation du scénario AFTERRE 2050  

Discutant : Quentin Delachapelle, agriculteur et président de la FNCIVAM

L’association Solagro a conduit un travail de prospective très abouti sur les trajectoires d’évolution vers une agriculture française plus durable à l’horizon 2050. En partant d’une analyse des besoins alimentaires, un scénario central et deux variantes ont été établies pour appréhender les perspectives d’évolution des systèmes de production. Les résultats traduisent une amélioration significative de l’impact de l’agriculture sur les différentes dimensions de la durabilité (économique, sociale et environnementale).

Pour plus d’informations : http://afterres2050.solagro.org/a-propos/le-projet-afterres-2050/

 

  • 7 mars 2017

Michel Colombier

IDDRI, Directeur scientifique

L’agriculture a-elle été oubliée dans l’Accord de Paris ?

Après des années de difficiles négociations pour tenter d’étendre et prolonger le Protocole de Kyoto, l’échec de Copenhague a conduit la communauté internationale à radicalement changer d’approche. Cet aggiornamento a permis de trouver enfin à Paris un accord entre toutes les Parties, avancée unanimement saluée tant cet horizon semblait encore lointain quelques années auparavant. Mais cette architecture nouvelle pose également de nombreuses questions, à commencer par celle de l’ambition globale, clairement insuffisante. Dans le même temps, plusieurs communautés, et notamment celle de l’agriculture, s’interrogent : n’a-t-on pas fait l’impasse dans cet accord sur des leviers incontournables de la lutte contre le changement climatique ?

 

  • Mardi 21 février 2017

Dominique Vollet

Directeur UMR Territoires (AgroParisTech-Inra-Irstea-VetAgro Sup, Université Clermont Auvergne), Président de l’instance nationale d’évaluation de l’ICHN

Intérêts et limites du dispositif français de soutien aux zones de montagne et intermédiaires : quelques apports de l’évaluation de l’ICHN (Indemnité compensatoire de handicaps naturels) sur la période 2007-2013

Discutant : Gilles Bazin (AgroParisTech)

 

  • 10 janvier 2017

Carte blanche à Marcel Mazoyer : sa vie, son œuvre

 2016 

  • 13 décembre 2016

Catherine Laurent

Directrice de recherche INRA UMR SAD-APT INRA/AgroParisTech

Les expositions aux pesticides en agriculture : une question pour les politiques agricoles ?

Discutante : Florence Jacquet 
 
Ces dernières années la question des expositions aux pesticides a été l’objet d’attentions croissantes dans les politiques de santé. Les recherches qui sous-tendent ces politiques ont travaillé principalement sur l’analyse des effets sur la santé mais aussi sur les mécanismes d’expositions, en vue de concevoir des moyens de prévention adaptés.
Cette réflexion sur les mécanismes d’exposition concerne directement de nombreux objets des ruralistes (pratiques agricoles, choix des modèles technologiques, modalités de délivrance du conseil...). Elle invite donc à mieux comprendre comment politiques de santé et politiques agricoles peuvent s’articuler pour élaborer des bases de connaissances partagées, afin de mieux raisonner la prévention. L’exposé développera ces différents points en s’appuyant sur des constats réalisés lors de l’expertise Anses sur les expositions professionnelles aux pesticides en agriculture, qui vient de paraître (https://www.anses.fr/fr/content/publication-du-rapport-sur-les-expositions-professionnelles-aux-pesticides-mieux-conna%C3%AEtre ).
Le rapport d'expertise complet sera par ailleurs présenté le 8 décembre 2016 à Paris lors d'une journée débat organisée par les auteurs. http://www6.versailles-grignon.inra.fr/sadapt/ExpoPest

 

  • 8 novembre 2016

Pascal Grouiez

Economiste Paris 7 - Ladyss

Agro-holdings et régulations sectorielles en Russie

Discutant : Hubert Cochet, Agroéconomiste, UFR Agriculture comparée, AgroParisTech
 
Le séminaire traitera des transformations majeures qu’a connu l'agro-industrie russe depuis 20 ans. Intégrant dans une même entité la production de matières premières jusqu’à la transformation, l’émergence des agroholdings est analysée comme le résultat de compromis entre acteurs politiques et économiques. Cette nouvelle forme d’organisation de la production agricole continue toutefois de composer avec d'autres formes comme les firmes de l’industrie agro-alimentaire, les petites exploitations familiales ou les entreprises individuelles. Des régulations nationales et territoriales émergent et permettent aux différents acteurs économiques de développer des stratégies de niche. L'embargo russe sur les importations européennes est ainsi moins vu comme un élément déclencheur d’une nouvelle stratégie de développement agro-alimentaire que comme le moyen de renforcer un processus préexistant.

 

  • 11 octobre 2016

Tomas Garcia Azcarate

IEGC-CSID Madrid et ancien fonctionnaire de la DG Agri - http://tomasgarciaazcarate.com

Gestion des risques et PAC : une proposition

Co-auteur d’un récent rapport réalisé pour le Parlement Européen sur la gestion des risques dans la PAC, il présentera un état des lieux des mesures nationales et communautaires à l’œuvre pour en dresser le bilan d’un développement très inégal d´un Etat membre à l´autre et peu brillant à l´échelle communautaire. Sur cette base, une partie prospective développant une proposition à vocation réaliste sera discuté afin de nourrir le débat de ce séminaire.
Lien vers le rapport : http://www.europarl.europa.eu/thinktank/en/document.html?reference=IPOL_STU%282016%29573415.

 

  • 13 septembre 2016

Vincent Ribier

CIRAD

Jean-Jacques Gabas

CIRAD

Les transformations des politiques de coopération internationale en matière agricole

A partir de l’ouvrage dont ils viennent de coordonner la publication, l'exposé porte sur la trajectoire sur longue période de la politique française de coopération agricole depuis les années 60, les bases sur lesquelles elle s'est construite et les orientations qu'elle a prises. Pendant plusieurs décennies, ce modèle puisant ses racines dans la période coloniale, mais aussi dans les acquis de la PAC va se caractériser par le rôle central de l’État et une assistance technique massive. Soumis à l'influence pressante des principaux acteurs du régime international de l'aide à partir des années 80, le modèle résiste dans un premier temps mais finit par céder dans les années 90 en modifiant ses pratiques. La réforme institutionnelle de 1998 renforce la perméabilité de la coopération française aux normes et aux idées du régime international de l'aide. Le modèle français ne disparait pas pour autant : il s'hybride, combinant des composantes héritées de l'histoire avec d'autres, d’inspiration plus libérale.
Lien vers l’ouvrage : http://www.karthala.com/hommes-et-societes-sciences-economiques-et-politiques/3037-les-transformations-des-politiques-de-cooperation-secteurs-agricoles-et-miniers-au-canada-et-en-france-9782811114350.html

 

  • 21 juin 2016

André Torre

INRA SAD-APT

Dominique Vollet

IRSTEA

Partenariats pour le développement territorial

Les actions en faveur du développement des territoires ruraux et agricoles, confrontées aux profondes mutations de ces espaces, ne font aujourd’hui plus consensus. Ces changements conduisent à la mise en œuvre de nouvelles pratiques, fondées sur de nouvelles connaissances et de nouvelles formes de coordination entre acteurs. Chercheurs et praticiens trouveront dans ce livre les bases méthodologiques et des exemples d’outils pertinents pour repenser le développement territorial.
http://www.quae.com/fr/r4794-partenariats-pour-le-developpement-territorial.html

 

  • 10 mai 2016

Fabien Champion, agro-économiste, Institut de l’Elevage

Agro-économiste, Institut de l'élevage

Les enjeux des négociations du TTIP pour l’élevage

Discutant : Thierry POUCH, APCA et Université de Reims
 
Les négociations entre les Etats-Unis et l’Union européenne pour un accord de libre-échange (TTIP ou TAFTA) s’accélèrent depuis la fin de l’année 2015. L’objectif affiché de la Commission européenne et des négociateurs américains est de parvenir à un compromis avant la fin du mandat du président Obama. Face à ce potentiel accord et aux nombreux enjeux qu’il soulève, les secteurs de l’élevage français affichent deux positions diamétralement opposées. D’un côté, les filières viandes s’opposent frontalement au risque d’être mis en concurrence avec le modèle de production américain, basé sur l’élevage intensif et l’administration de facteurs de croissance. De l’autre, le secteur laitier voit dans le TTIP l’opportunité d’exportations à haute valeur ajoutée vers un marché à pouvoir d’achat élevé qui reconnaitrait enfin ses garanties sanitaires et l’unicité de ses produits à fort ancrage territorial. Fabien Champion présentera les différents travaux réalisés par les Instituts techniques agricoles français (Idele, Ifip et Itavi) pour objectiver ces enjeux.

 

  • 12 avril 2016

Pierre Blanc

Docteur en géopolitique (HDR) et Ingénieur en chef des Ponts, des eaux et des forêts, Pierre Blanc est enseignant-chercheur en géopolitique à Bordeaux (Sciences po et Sciences agro) et rédacteur en chef de Confluences Méditerranée et directeur de la Bibliothèque de l'Iremmo (Institut de recherche et d'étude sur la Méditerranée et le Moyen-Orient, Paris). Il a publié récemment "Proche-Orient, le pouvoir, la terre et l'eau", Presses de sciences po, 2012, et avec Jean-Paul Chagnollaud "L'atlas du Moyen-Orient, aux racines de la violence", Autrement, 2016, "Violence et politique au Moyen-Orient", Presses de sciences po, 2014, "Atlas des Palestiniens, un peuple en quête d'Etat, Autrement, 2012"

Géopolitique des dynamiques agraires au Proche-Orient

L’actualité géopolitique du Proche-Orient est tragiquement abondante. Dans un champ surinvesti par les analyses en termes religieux, George Corm a raison d'en appeler à une "approche profane des conflits". La mobilisation du sacré est bien souvent le débouché de dysfonctionnements géopolitiques, politiques, économiques et sociaux. La dimension agraire en particulier mérite d'être ainsi reconsidérée. Le croisement entre conflictualité et agriculture nous permet de mettre en lumière plusieurs fonctions géopolitiques de l’agriculture, observables dans d’autres régions mais très prégnantes au Proche-Orient : l'agriculture est articulée à la recherche de puissance et de sécurité, elle facilite les logiques de territorialisation à fort soubassement stratégique dans des contextes conflictuels, les ressources qu'elle mobilise - la terre et l’eau – sont des motifs supplémentaires de compétitions, la figure du paysan et la dimension agraire ne sont pas sans incidence sur la fabrique des identités.

 

  • 9 mars 2016

Alessandra Kirsch

Doctorante en économie à AgroSup Dijon

Jean-Christophe Kroll

Professeur d'économie émérite à AgroSup Dijon

Performance environnementale et distribution des aides de la PAC : la dernière réforme améliore-t-elle la situation ?

Les réformes successives de la Politique Agricole Commune (PAC) sont marquées par une tentative de légitimation environnementale des soutiens publics. Mais leur distribution actuelle et à venir bénéficie-t-elle réellement aux exploitations agricoles les plus favorables à l’environnement ? Les auteurs proposent une approche novatrice basée sur la conception d'indicateurs environnementaux construit à partir du RICA et de travaux de simulation des effets redistributifs de la dernière PAC et de son application française.

 

  • 9 février 2016

Pierre Labarthe

Claude Compagnone

Frédéric Goulet

Conseil privé en agriculture : acteurs, pratiques et marché

Le champ du conseil en agriculture est en pleine reconfiguration avec l’arrivée de nouveaux acteurs désormais incontournables : les conseillers travaillant pour le secteur privé. Si les raisons de leur essor sont bien identifiées, leur identité, leurs pratiques, leurs compétences et les relations qu’ils entretiennent avec les producteurs et les autres opérateurs du conseil sont encore largement méconnues. Les auteurs présenteront l'ouvrage qu'ils viennent de coordonner sur le sujet.

 

 2015 

  • 8 décembre 2015

Jean-Marc Touzard

Directeur de recherche INRA Montpellier

La vigne et le vin face au changement climatique : quels impacts ? Quelles adaptations ? Quelles politiques publiques ?

Discutant : Patrick Aigrain, Chef du service Evaluation, Prospective, Analyses Transversales, FranceAgrimer 

L’agriculture est à la fois responsable et victime du changement climatique. Elle est également présentée comme source de solutions. En plein sommet des Nations Unies en France (COP 21), Jean-Marc Touzard présente ses travaux de recherche sur la question, appliqués au secteur viticole et construits autour du projet de recherche Laccave : http://www1.montpellier.inra.fr/laccave/wimiz/wimiz.php?page=accueil

 

  • 6 octobre 2015

Dacian Ciolos

Ancien Commissaire Européen à l'agriculture

Les négociations sur la réforme de la PAC 2014 : le dessous des cartes

 

  • 15 septembre 2015

Marc Benoît

Directeur de recherche, INRA, Clermont-Ferrand

Le bio peut-il nourrir le monde ?

Discutant : Dominique Marion, Fédération nationale d’agriculture biologique
 
Marc Benoit se propose de vous faire partager la conférence qu'il a donnée le 13 mai dernier dans le cadre des conférences du Pavillon France à l'Exposition Universelle de Milan. Cette présentation tient à montrer la complexité de la question et les enjeux sociétaux qu'elle recouvre, au-delà de l'aspect quantitatif de nourrir 9 milliards d'humains en 2050. http://www6.inra.fr/comite_agriculture_biologique/Accueil/Actualites/le-bio-peut-il-nourrir-le-monde

 

  • 3 juin 2015

Michel Dantin

Député européen, ancien Rapporteur pour la PAC 2014-2020

Les réformes de la PAC vues depuis le Parlement européen : bilan et perspectives

Michel Dantin, membre de la commission Agriculture et Développement Rural au Parlement européen depuis 2009, nous livrera son analyse de la dernière réforme de la Politique Agricole Commune. Première réforme en co-décision, il évoquera en particulier le rôle du Parlement au cours de la négociation et reviendra notamment sur les amendements qu'il porta pour faire émerger un nouveau système de régulation dans le secteur laitier à l'issue du régime des quotas laitiers. Plus largement, il dressera les perspectives en matière agricole et de développement rural de la nouvelle mandature compte tenu de l'agenda de la Commission européenne.

 

  • 14 avril 2015

Jean Marc Chaumet

Institut de l'élevage, rédacteur de "Chine_Abcis" la lettre de veille et d'analyse de l'économie de l'élevage en Chine

La politique de sécurité alimentaire chinoise : entre soutien domestique et sécurisation des flux d'importation

Discutant : Jean Noël Depeyrot, Centre d'Etudes et de Prospective, MAAF
 
Atelier du monde, premier exportateur mondial tous produits confondus la place de l'Empire du Milieu dans le commerce mondial des produits manufacturés est largement connue. La construction de la puissance chinoise repose cependant sur une dépendance croissante vis-à-vis de l'étranger. L'ouverture et les réformes chinoises, entamées en 1978, ont été à l'origine de bouleversements structurels à l'intérieur du pays. Les surfaces agricoles se maintiennent avec difficulté, la pollution des eaux et des terres freinent le développement des productions, la sécurité sanitaire des produits est à l'origine de nombreux scandales. La place croissante des produits animaux dans ses assiettes a obligé la Chine à adapter sa politique agricole et sa stratégie. Elle s'est tournée vers le marché mondial pour approvisionner, en quantité et en qualité, sa population. D'abord centrée sur l'alimentation animale, les importations concernent aujourd'hui les produits animaux qui accentuent le déficit commercial agricole et agroalimentaire (50 milliards de dollars en 2013). En outre, dans le but de sécuriser son approvisionnement alimentaire, la stratégie chinoise évolue et repose de plus en plus sur des investissements hors de ses frontières. Enfin, le dernier axe de développement concerne l'accueil des investissements étrangers en Chine. L'analyse de la politique dans le secteur laitier permettra de décrire concrètement cette évolution de l'agriculture chinoise.

 

  • 17 mars 2015

Daniel-M. Gouin

Titulaire de la Chaire d'analyse de la politique agricole et de la mise en marché collective, Université Laval, Québec, chercheur invité, Institut de l'élevage, Paris

À la sortie des quotas laitiers en Europe, où en est la régulation du secteur laitier dans quelques pays producteurs (États-Unis, Canada, NZ) ?

L'exposé de Daniel-M. Gouin proposera un support à la discussion sur les perspectives de l'après quotas sur la base de l'analyse des systèmes de régulation des filières laitières dans les trois importants pays producteurs que sont les États-Unis, le Canada et la Nouvelle-Zélande.
Le nouveau Farm Bill laitier américain et son mécanisme d'assurance marge suscitent un grand intérêt de certains membres de la filière laitière européenne, mais l'organisation de marché par les Milk Marketing Orders qui assure une péréquation des prix entre producteurs mériteraient autant d'intérêt dans le contexte européen et en particulier français. Ensuite, si le système de gestion de l'offre qui résiste encore au Canada sera brièvement abordé, l'attention sera davantage portée sur les mécanismes de mise en marché collective, puisqu'il s'agit d'une contractualisation obligatoire et encadrée. Finalement, le cas de la Nouvelle-Zélande sera présenté. On y rappellera qu'il n'y a plus à proprement parler de politique laitière, mais que la coopérative Fonterra, qui a récupéré à sa fondation les principales prérogatives du Dairy Board, y joue un rôle déterminant.
Télécharger la présentation

 

  • 10 février 2015

Serge Cordellier

Consultant et chercheur indépendant en économie sociale

Pierre-François Vaquié

Délégué général de la FNCUMA (Fédération Nationale des Coopératives d'Utilisation du Matériel en Commun)

La coopération agricole de production : historique, perspectives et place dans les politiques agricole

Ce séminaire sera l'occasion de revenir sur l'histoire des formes d'action collective en agriculture que sont les coopératives de production. Au-delà des CUMA et des GAEC, figures incontournables de l'économie agricole en France, Serge Cordellier nous éclairera sur la genèse de ses instruments au service de la modernisation du secteur à partir d'un travail de recherche-action engagée par la FNCuma et récemment publié par la RECMA (Revue internationale de l'économie sociale). Il traitera également des SCIC (Société coopératives d'intérêt collectif), SCOP (société coopérative participative) et CAE (Coopérative d'activité et d'emploi), modes d'organisation promues par l'Economie Sociale et Solidaire, dont il paraît pertinent d'étudier le potentiel de développement en agriculture. Enfin, la discussion pourra également porter sur les formes d'action collective que seront les GIEE, groupements d'intérêt économique et environnemental, introduits lors de la dernière loi d'avenir.
Télécharger la présentation

 

  • 13 janvier 2015

Pierre Marie Bosc

CIRAD - coordinateur du rapport 'investir dans la petite agriculteur' par le panel d'experts à haut niveau sur la sécurité alimentaire et la nutrition – FAO

Jean Marie Sourisseau

CIRAD - coordinateur de l'ouvrage collectif « Agricultures Familiales et monde à venir » ed. QUAE

Agriculture familiale : les enjeux d'une définition - Entre consensus et controverses, l'année internationale de l'agriculture familiale

Discutant : Henri Rouillé d’Orfeuil, chargé de mission interministérielle pour la préparation de l’année internationale 2014 de l’agriculture familiale
 
La définition de l'agriculture familiale apparaît a priori triviale alors que se termine 2014 déclarée par l'Assemblée générale des Nations Unies comme "Année Internationale de l'Agriculture Familiale". Or définir l'agriculture familiale suppose non seulement de la définir pour ce qu'elle est, mais aussi au regard de ce qu'elle n'est pas, et par rapport à d'autres dénominations qui ne la définissent pas totalement (petite agriculture, agriculture de subsistance, agriculture paysanne, etc.). Au final, l'effort de définition se révèle complexe, car il invite à remettre en cause certaines manières de penser, parce qu'il questionne les modèles de développement agricole (et notamment la modernisation), et au-delà les trajectoires de développement tout court. La définition n'est donc pas anodine, comme l'expriment les réactions suscitées dans le milieu académique, politique et au sein des organisations professionnelles et de la société civile, qui oscillent entre des consensus surprenants et des controverses inattendues ou décalées. Notre intervention visera à présenter un essai de définition, la démarche sous-jacente et leur connexion avec les enjeux globaux de développement. Nous lancerons le débat à partir d'une analyse du positionnement de certains acteurs au regard des définitions retenues dans le cadre de l'année internationale, mais aussi des différentes interprétations et utilisations qu'ils ont pu en faire.
télécharger le ppt de la présentation
http://www.cirad.fr/actualites/toutes-les-actualites/articles/2014/ca-vient-de-sortir/politiques-publiques-pour-l-agriculture-familiale-caracteriser-pour-mieux-soutenir

 

 2014 

  • 9 décembre 2014

Alain Chatriot

CNRS - Equipe de recherches pour l'histoire du monde rural (ERHIMOR)

Jaurès et le monde paysan. Les débats fondateurs de la politique agricole française sous la IIIe République

 

  • 18 novembre 2014

Catherine Laurent

Economiste à l’INRA-SAD

Béatrice Mesini

Politologue au CNRS

Compétitivité des marchés productifs et concurrence des marchés de main-d'oeuvre, quel dumping social dans l'agriculture euro-méditerranéenne ?

Dans les régions méditerranéennes françaises, une littérature abondante détaille les succès de stratégies de développement fondée sur la valorisation de la multifonctionnalité de l'agriculture. Néanmoins, celles-ci n’ont permis d'assurer la reproduction que d'un nombre limité d'exploitations. Dans le même temps la pression sur la rémunération du travail s'est accrue et s'accompagne de nouvelles formes de flexibilisation de la main d'œuvre (notamment recours à des travailleurs détachés). L'image de l'agriculture multifonctionnelle en Méditerranée, mise en avant comme un atout marketing, ne conduit-elle pas à dépolitiser les débats sur l’avenir de l’agriculture régionale en masquant les contradictions qui s'exacerbent pour garantir la profitabilité des exploitations ?
En particulier dans le département des Bouches-du-Rhône, les saisonniers marocains et tunisiens ont remplacé les salariés permanents sur les exploitations depuis les années 1970. Puis des travailleurs détachés latino-américains, plus chers mais plus flexibles, ont été embauchés. Selon le rapport de la Direction générale du travail, le volume du détachement dans l’agriculture a quasiment triplé entre 2011 et 2012, en hausse de 350 000 jours, pour atteindre 550 000. Quelles sont les conséquences de ces évolutions sur la circulation du capital, les conditions de travail, les droits des travailleurs et des migrants ?
Laurent C. 2013. The Ambiguities of French Mediterranean Agriculture. Images of the multifunctional agriculture to mask social dumping? In Agriculture in Mediterranean Europe: Between Old and New Paradigms, Research in Rural Sociology and Development, Volume 19, 149–171
Mésini B., «The transnational recruitment of temporary Latino workers in European agriculture » in Gertel Jorg et Sippel Sarah (dir.), Fragmented agricultural productions and circular migrations : news space of insecurity, 2014.
Mésini, B., « Mobilités andines dans l’agriculture méditerranéenne : le détachement transnational à l’épreuve des droits de l’homme, du travailleur et du migrant », in Gérard Azoulay,Véronique Ancey, Daniel Dormoy, Chantal Crenn, André Mangu, André Thomashausen (dir.), Mobilités et migrations liées au développement et à l’environnement : formes et gouvernance, Paris, L’Harmattan, Presses universitaires de Sceaux, 2014.

 

  • 14 octobre 2014

Christophe Bonneuil

Historien au CNRS

Penser l'Anthropocène et ses enjeux

Discutant : Sébastien Treyer, directeur des programmes de l’IDDRI
 
On sait maintenant avec certitude l'origine humaine du réchauffement climatique en cours et la Conférence de Paris en décembre 2015 s'efforcera d'y donner enfin une réponse politique. Au-delà du climat, depuis quinze ans d'importants scientifiques ont proposé d'ajouter une nouvelle époque à l'échelle des temps géologiques : l'Anthropocène, pour signifier que l'humanité est devenue une force géologique qui bouleverse le système Terre. Mais les lectures de l'Anthropocène et de ses enjeux sont multiples. Crise écologique ou déraillement géologique? Fin du monde ou impasse du capitalisme? Echec de la modernité ou nouvel âge d'artificialisation technologique de la planète ?

 

  • 10 juin 2014

Xavier Poux

Consultant du cabinet d'étude AScA et membre de l'European Forum on Nature Conservation and Pastoralism

La prise en compte de l'environnement dans la nouvelle PAC : 28 nuances de vert ?

L'intégration de la biodiversité dans les politiques agricoles, dont la revendication remonte aux années 1990, est en passe d'être réalisée. Mesure phare de la nouvelle PAC, le verdissement des aides apparaît comme une avancée réelle - même si elle est imparfaite et de plus en plus "vert pâle" - et indiquerait que, enfin, les aides du premier pilier
soutiennent la conservation de la biodiversité.
L'exposé reposera sur l'idée que, si la PAC "va dans le bon sens", les objectifs qu'elle vise en matière de biodiversité s'éloignent et que la situation se dégrade, sans que les propositions récentes soient de nature à enrayer les phénomènes dommageables. Les principaux manques politiques résultent d'un ciblage insuffisant des mesures et d'une dilution d'ensemble des objectifs de la PAC.
http://www.iddri.org/Publications/Collections/Analyses/STUDY0313_XP_biodiv%20CAP%20reform.pdf

 

  • 22 avril 2014

Yannick Sencébé

AgroSupDijon, CESAER

La Safer : une police de la terre qui cumule… toutes les critiques. Retour sur son histoire au regard du récent réquisitoire de la Cour des Comptes

Gendarme partial du foncier, entaille intolérable au droit de propriété, agent immobilier peu transparent, outil aux mains du syndicalisme majoritaire … La Safer cumule les critiques de tout bord, alors qu’elle est issue de la volonté politique de mettre fin aux « cumulards » qui concentraient les terres avant la mise en place de la politique des structures en 1960-62. Revenir sur son histoire, sur les ambivalences de son statut de société anonyme ayant des missions d’intérêt général, sur les évolutions de cette institution qui a survécu au projet qui l’a vu naitre, au besoin, en s’en éloignant, tout cela permettra de mieux situer les enjeux de sa réforme, dans le cadre de la Loi d’Avenir pour l’Agriculture et, de mieux saisir le réquisitoire sans appel que dresse à son égard la Cour des Comptes dans son dernier rapport.
Repères bibliographiques :
.Sencébé Y., Pinton F., Alphandery P., 2013, Le contrôle des terres agricoles en France : du gouvernement par les pairs à l’action des experts, Sociologie, n°3, pp. 251-268.
.Sencébé Y., 2012,  La Safer – De l’outil de modernisation agricole à l’agent polyvalent du foncier : hybridation et fragmentation d’une institution, Terrains et Travaux, n°20/ Aux bords du champ : agricultures et sociétés contemporaines, pp. 105-121.
.Rapport annuel de la Cour des Comptes, 2014, Tome 1, Deuxième partie - Les politiques  publiques ; Chapitre 1 – Agriculture ; 2ème section « Les Safer : les dérives d’un outil de politique d’aménagement agricole et rural », pp. 91-123 ; [http://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Rapport-public-annuel-2014]

 

  • 11 mars 2014

Chantal Chomel (Coop-de-France), Francis Declerck (ESSEC Business School), Maryline Filippi (Bordeaux Sciences Agro – INRA), Olivier Frey (IRECUS - Université de Sherbrooke), René Mauget (ESSEC Business School) auteurs de l'ouvrage « Coopératives agricoles : identité, gouvernance et stratégies » paru aux Editions Larcier en 2013, http://editionslarcier.larciergroup.com/titres/130167_2/lescooperatives-agricoles.html

Coopératives agricoles : identité, enjeux et défis

Acteurs de l'économie solidaire, les coopératives agricoles font 40% du chiffre d'affaires des filières agro-alimentaires françaises. Face à leur identité, leur gouvernance et leurs stratégies, quels sont leurs enjeux et leurs perspectives ?

 

  • 11 février 2014

Jean-Marc Boussard

Président de l'Académie d'Agriculture de France, ancien directeur de recherche à l'INRA

50 ans d’économie rurale : carte blanche à Jean-Marc Boussard

Discutant : Frédéric Courleux, Centre d'études et de prospective du Ministère français del'Agriculture
 
Membre actif de la Société Française d'Economie Rurale, Jean-Marc Boussard compte parmi les principaux économistes ruraux contemporains. Ses nombreux travaux théoriques sur la modélisation du risque, le fonctionnement des marchés agricoles et l'incidence des politiques agricoles ainsi que sa participation active aux débats de politiques agricoles ont largement influencé plusieurs générations d'économistes. Ce séminaire sera l'occasion de mieux comprendre son parcours de chercheur, son analyse de l'évolution de la science économique et sa vision sur les challenges qui s'offrent à la recherche en économie rurale.

 

  • 7 janvier 2014

Yannick Jadot

Député européen, vice-Président de la commission « commerce international » du Parlement européen

Le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement » : enjeux et risques démocratiques et commerciaux

Discutant : Sébastien Couderc, chef du bureau des politiques commerciales au Ministère français de l'Agriculture
 
Le « Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement » est un accord de libre échange sans précédent, entre l’Union européenne et les Etats-Unis, qui concernerait la moitié du PIB mondial. Les négociations, lancées début juillet 2013, mettent sur la table le projet d’une « réduction substantielle des droits de douane » mais aussi celui d’une harmonisation des normes (sanitaires, environnementales…) et tout ce qui peut s’apparenter à des « barrières non tarifaires ». Les enjeux et risques, pour le secteur agricole notamment, sont donc potentiellement très importants.
 

 2013 

  • 10 décembre 2013

Franck Galtier

Chercheur au CIRAD-UMR Moisa

La conférence de Bali a-t-elle rendu licites les politiques de stockage aux  yeux de l'OMC ?

Discutant : Jacques Berthelot, ancien maître de conférences ENSAT, expert en politique agricole pour Solidarité

Voir les ouvrages de
. Franck Galtier «Gérer l’instabilité des  prix alimentaires dans les pays en développement - Une analyse critique des  stratégies et des instruments»,  http://www.afd.fr/webdav/shared/PUBLICATIONS/RECHERCHE/Scientifiques/A-savoir/17-A-Savoir.pdf
. Jacques Berthelot «Réguler les prix agricoles», http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=39833

 

  • 12 novembre 2013

Christophe Giraud

Sociologue, Université Paris Descartes-CERLIS

Jacques Rémy

Sociologue, INRA

L'exploitation agricole : naissance, vie et déclin d'une institution

2014 sera l’année internationale de l’agriculture familiale. Les deux sociologues en profiteront pour s’interroger sur les évolutions des exploitations agricoles et de leur caractère familial, sur les conditions et  la pertinence de leur maintien.
Références  : Rémy J. (2012). "L'exploitation agricole: une institution en mouvement."  Déméter(2013): 361-384.  Giraud G., publications sur le site : 
http://univ-paris5.academia.edu/ChristopheGiraud

 

  • 8 octobre 2013

Samuel Féret

Coordinateur du groupe PAC 2013 et d'ARC 2020 (Convention Agricole et Rurale)

Réforme de la PAC : quelles marges de manœuvre pour l'application française  ?  Le point de vue d’organisations de la société civile

Discutant : François Thabuis, président des Jeunes agriculteurs

Les accords politiques du 26 juin et du 24 septembre entre le Conseil, le Parlement et la Commission, laissent des marges de manœuvre aux Etats pour choisir les modalités de mise en œuvre de la réforme de la PAC au 1er janvier 2014 pour le développement rural et au 1er janvier 2015 pour les paiements directs. Le règlement sur les paiements directs contient une quarantaine de dispositions laissées à la discrétion des Etats membres. Ces derniers peuvent ainsi choisir le dosage de la convergence et du couplage des aides, opter pour le paiement redistributif sur les premiers hectares, préciser les modalités du « paiement vert » et des pratiques afférentes. La négociation de cette réforme - au moins sur les paiements directs - est le résultat d'une négociation inédite entre le Conseil et le Parlement européen débouchant sur une PAC beaucoup plus plastique et flexible. Du point de vue des organisations de la société civile en France et dans l'UE, cette réforme n'est pas terminée tant que les Etats ou les régions n'auront pas arrêté leur choix sur les paiements directs et les programmes de développement rural et tant que le processus de rédaction des actes délégués confié à la Commission ne sera pas achevé.

 

  • 10 septembre 2013

Philippe Le Goff

Professeur d'économie à Agrocampus Rennes

La directive nitrates, incompatible avec l'élevage ? Le cas de la France et  des pays d'Europe du Nord

La comparaison des politiques du lisier menées en France et dans les pays du  Nord de l’Europe fait apparaître des différences d’esprit importantes.
Les politiques des pays d’Europe du Nord, alignées progressivement sur celle  du Danemark, ont concentré leur action sur le respect effectif de l’équilibre  de la fertilisation, sans chercher à bloquer ni à éviter les nécessaires  évolutions structurelles. A contrario, la France a basé sa politique du  lisier sur la maîtrise et le maintien des structures d’élevage, à défaut de  se donner les moyens de maîtriser les excédents de minéraux.
Texte intégral sur le site de Notre Europe :  http://www.notre-europe.eu/media/directivenitrate-legoffe-ne-ijd-mai13.pdf?pdf=ok

 
  • 4 juin 2013

Geneviève Nguyen

Maître de conférence en économie, Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse

François Purseigle

Maître de conférence en sociologie, Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse

Agricultures de firme : identification et caractérisation

Discutant : Philippe Boullet (CER France)

La plupart des analyses en économie et sociologie agricole ont été dominées par le caractère familial de ce secteur, au risque d’en faire, selon nous, un invariant. Or, les transformations observées de l’agriculture familiale et l’émergence d’agricultures peu ou pas familiales, et dont le travail lui-même n’est pas d’origine familiale, conduisent à questionner les schémas classiques d’analyse des formes sociales d’organisations de la production agricole.
Sous l’influence de la globalisation, de la financiarisation et des évolutions technologiques, une agriculture que nous qualifions à ce stade « de firme » développe des formes organisationnelles nouvelles, reposant d’une part, sur la multiplicité des unités de prise de décision, chacune ayant ses finalités propres, et d’autre part, sur une mobilisation conséquente de ressources matérielles et immatérielles nouvelles d’origine non-agricole.
Les observations empiriques montrent non seulement l’entrée de nouveaux acteurs (fonds d’investissement, multinationales, grandes familles d’entrepreneurs…), mais aussi la mutation du rôle des anciens acteurs (des Etats-acheteurs de terres agricoles, des entreprises de l’agro-fourniture, des agriculteurs-salariés de l’Etat et de multinationales, des exploitations agricoles devenant de véritables entreprises agro-alimentaires…). Caractérisées par leur grande diversité, les finalités de ces différentes catégories d’acteurs pourraient présenter une certaine cohérence d’ensemble comme elles pourraient entrer en contradiction les unes avec les autres, obligeant à des modalités de contractualisation et de gouvernance particulières : développement de la sous-traitance, arrivée de capitaux externes, sécurisation de l’approvisionnement alimentaire et/ou énergétique d’un pays, optimisation du portefeuille d’actions ou encore maximisation du retour à l’investissement.
La frontière de ces formes productives nouvelles et leur organisation interne seraient ainsi plus difficiles à cerner dans la mesure où ces organisations impliquent un certain niveau d’investissement financier et technologique, les obligeant à émarger sur des secteurs productifs non-agricoles.
Nous voulons, à travers la présentation d’hypothèses et de résultats de recherche en cours (ANR JCJ) illustrer ces processus d’abstraction et de financiarisation, donner corps à la notion d’agriculture de firme mais aussi comprendre les « sédimentations » et filiations de  ces formes que l’on qualifie ici d’émergentes mais dont on sait qu’elles ne se constituent pas ex nihilo. D'un point de vue théorique, cette recherche aborde en effet des questions peu explorées jusqu'à présent, tant en économie des organisations et des institutions qu'en sociologie, à propos du processus d'émergence d'organisations hybrides et de leur coexistence.

 

  • 21 mai 2013

Allan Buckwell

Institute for European Environmental Policy

Biens publics et Politique agricole commune

Discutantes : Janet Dwyer (Université de Gloucestershire) et Aurélie Trouvé (AgrosupDijon), programme de recherche ANR « Bippop » («Les biens publics dans la PAC 2013 », http://bip-pop.org/ )
 

Télécharger la communication d'Allan Buckwell au format ppt

Les débats sur le devenir des politiques agricoles sont fortement marqués par l'émergence de la notion de biens publics. Mais cette notion reste ambigüe. Comment est-elle apparue dans les débats sur la Politique agricole commune (PAC) ? Quels acteurs la portent, dans quel sens et avec quelles implications, notamment pour la PAC après 2013 ?
Allan Buckwell introduira ce sujet. Il est professeur émérite en économie. Spécialiste de la PAC, il a enseigné et cherché à l'Université de Newcastle puis du Wye College. Il a joué un rôle important d'expert auprès de la Commission européenne et de nombreuses organisations comme la Country Land and Business Association. Il a contribué à l'émergence de la notion de biens publics dans les débats sur la PAC. Il travaille actuellement pour l'Institute for l'European Environmental Policy. Il a récemment coordonné un rapport, Public Goods from Private Land.(http://www.agriculture.gov.ie/media/migration/agri-foodindustry/foodharvest2020/foodharvest2020/submissionsreceived/Rise%20Task%20Force.pdf ).

 

  • 9 avril 2013

Jean-Christophe Bureau

Professeur d’économie, AgroParisTech-Paris

Réforme de la PAC : alors que le trilogue débute entre le Conseil et le Parlement européen, où en est-on ?

Discutant : Guilhem Brun (Sous Directeur des Affaires Européennes – Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt)

Les nouveaux pouvoirs de co-décision accordés au Parlement Européen ont sensiblement modifié la genèse des réformes de la PAC. Alors que la négociation entre dans sa dernière ligne droite, avec en perspective le Trilogue entre Parlement, Conseil et Commission, ce séminaire sera l’occasion defaire le point sur les différents textes en discussion.  
En particulier, les débats sur la convergence des aides et le verdissement du 1er pilier seront abordés au travers d’un article de Jean-Christophe Bureau paru sur le blog Capreform.eu  
http://capreform.eu/the-biodiversity-consequences-of-the-killing-of-the-ecological-focus-area-measure-by-the-council-and-the-comagri/  

 

  • 6 février 2013

Olivier de Schutter

Rapporteur Spécial des Nations Unies pour le Droit à l'Alimentation

La gouvernance mondiale de la lutte contre la faim

Les gouvernements et les agences internationales ont accru la mobilisation dans la lutte contre la faim depuis la crise des prix alimentaires de 2007-2008. La gouvernance mondiale de la sécurité alimentaire a été renforcée à plusieurs niveaux. Mais est-ce suffisant ? Ces efforts convergent-ils ? Et comment articuler le rôle des gouvernements avec l'investissement privé ? La conférence passera en revue les défis qui subsistent, avec le recul que permettent cinq années de crise.
Olivier De Schutter, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’alimentation depuis mai 2008, est professeur à l’Université catholique de Louvain et au Collège d’Europe (Natolin).
Le débat est en vidéo en suivant ce lien : http://podcast.agroparistech.fr/users/lesdebatsdelagro/weblog/14056/La_gouvernance_mondiale_de_la_faim.html

 

 2012 

  • 11 décembre 2012

Nadège Garambois

AgroParisTech

Evaluation de la mise en œuvre de systèmes herbagers économes dans le Bocage poitevin : effets en termes de création de richesse et d’emploi.

Discutant : Philippe Choteau, Institut de l'élevage

En alternative à un développement centré sur l’accroissement de la productivité physique du travail et reposant sur une intensification à base d’intrants et un recours accru au maïs fourrage et aux concentrés, les éleveurs herbagers économes de l’Ouest français mettent en œuvre depuis plusieurs décennies des systèmes de production où l’alimentation du troupeau repose largement sur le pâturage de prairies temporaires à base de trèfle blanc ne recevant pas d’azote de synthèse. Au moyen de changements complexes et systémiques mis en œuvre depuis 1990, les éleveurs herbagers du Bocage poitevin ont élaboré des systèmes de production relevant de l’agro-écologie et intensifs en création de valeur ajoutée, conduisant au maintien d’actifs agricoles moins dépendants des subventions et installés sur des superficies plus modestes.
L’évaluation du point de vue de la collectivité de ces changements de pratiques permet de montrer qu’en réduisant les transferts de productivité du travail du secteur agricole vers les secteurs en amont et en aval et en conservant des valeurs ajoutées nettes par hectare et par actif élevées, ces éleveurs herbagers ont contribué à créer davantage de revenu national net, tout en favorisant la rémunération de leur travail. Des systèmes de production plus économes et restant suffisamment productifs peuvent ainsi permettre de ralentir la diminution du nombre d’agriculteurs, tout en réalisant des économies budgétaires pour l’Etat, en contribuant à une création de revenu supérieure à l’échelle nationale et en réduisant fortement les pollutions d’origine agricole.
Cette logique herbagère économe semble pouvoir constituer une alternative de développement agricole pour l’élevage bovin du Bocage poitevin et son adaptation pourrait être envisagée dans d’autres régions d’élevage. Sa diffusion jusqu’à présent limitée dans la région et sa conception par les éleveurs, à contre-courant des incitations de la PAC et assez largement en marge de la recherche agronomique et du conseil agricole, invitent à s’interroger sur les modalités politiques et techniques d’une diffusion plus large.

 

  • 13 novembre 2012

Eric Adam

Conseiller politique sur les questions de commerce et développement au ministère des Affaires étrangères et européennes

Droit international de l’agriculture. Sécuriser le commerce des produits agricoles

Discutant : Alexandre Martin, MAAF-Centre d'études et de prospective

A partir de son livre « Droit international de l’agriculture », Ed. LGDJ, Paris, 2012, http://www.lextenso-editions.fr/ouvrages/document/2335725

La question agricole est redevenue un enjeu géopolitique qui risque de s'avérer de plus en plus complexe compte tenu des défis démographiques, écologiques et socio-économiques du xxie siècle. Ces nouveaux enjeux nécessitent de replacer l'agriculture au cœur de l'agenda international et d'engager une réflexion approfondie sur l'encadrement juridique des relations agricoles internationales. C'est l'objet de cet ouvrage qui expose et analyse, pour la première fois, le droit international de l'agriculture. Les crises alimentaires de 2008 et 2011 ont mis en lumière les dangers des embargos économiques dans la vie internationale. Cette question sera demain au centre de nos préoccupations et le droit devra fournir des instruments pour améliorer la gouvernance mondiale de l'agriculture afin d'organiser et sécuriser le commerce des produits agricoles. En tenant compte des considérations sociales et environnementales de l'agriculture, un accord international devrait reposer sur l'interdépendance économique des États : en échange d'une meilleure organisation du commerce des produits agricoles, les pays producteurs pourraient s'engager à garantir la sécurité des approvisionnements vis-à-vis des pays consommateurs.

 

  • 9 octobre 2012

Nicolas Maystre

Economiste à la CNUCED

La financiarisation du marché des matières premières : évidences empiriques et implications politiques

Discutant : Bernard Valluis (Président délégué de l'Association nationale de la meunerie française)

A partir de son livre « Droit international de l’agriculture », Ed. LGDJ, Paris, 2012, http://www.lextenso-editions.fr/ouvrages/document/2335725

Nicolas Maystre est un spécialiste des affaires économiques à la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement), où il fait partie de l'équipe qui prépare le rapport annuel de la CNUCED sur le commerce et le développement. Avant de rejoindre la CNUCED au début de 2011, il a travaillé au Département des Affaires Economiques et Sociales (DAES) de l’ONU. Ses domaines de travail comprennent le commerce international, l'inégalité et la pauvreté, la financiarisation des marchés de produits et les relations entre le commerce et la culture. Il est l'auteur de plusieurs publications. Il est titulaire d'un doctorat en économie de l'Université de Genève (Suisse).

 

  • 11 septembre 2012

Thierry Pouch 

Sébastien Abis

Thierry Pouch est chef du service Études économiques de l'APCA et Sébastien Abis est analyste politique sur la Méditerranée, l’agriculture et l’alimentation

Agriculture et alimentation, des champs géopolitiques de confrontation au XXIè siècle, présentation du Cahier Demeter

L'accent sera mis d'une part sur la zone méditerranéenne (plus spécifiquement Afrique du nord/Moyen-Orient), d'autre part sur le commerce international agricole. Lien : http://www.clubdemeter.com/pages/cahiers/cahier_13.htm

 

  • 10 avril 2012

Jean-François Soussana

INRA

Changement climatique et politiques agricoles

 

  • 13 mars 2012

Sophie Devienne

AgroParisTech

La politique d'aide alimentaire des Etats-Unis, source d'inspiration pour l'Union européenne ?

Discutant : Bertrand Hervieu

 

  • 14 février 2012

Tomas Azcarate

Commission européenne

Les enjeux des négociations sur la réforme de la PAC après 2013

Les enjeux des négociations sur la réforme de la PAC après 2013

La PAC va connaître une réforme profonde après 2013. La Commission européenne a présenté en novembre dernier ses propositions législatives ( http://ec.europa.eu/agriculture/cap-post-2013/legal-proposals/index_fr.htm ).
S'ouvrent à présent des négociations serrées entre les Etats-membres et au sein du parlement européen. "Paiements verts", "outils de gestion des crises", "ciblage des aides"... les propositions peuvent-elles vraiment apporter une nouvelle légitimité sociale et environnementale à la PAC ? Nous en débattrons à partir du point de vue de Tomas Garcia Azcarate (Commission européenne).

 

  • 10 janvier 2012

Jacques Carles

Momagri

Les indicateurs de soutien à l'agriculture : Qu'apporte l'indicateur du Momagri au débat sur la pertinence de l'ESP de l'OCDE ?

Discutant : Jean-Pierre Butault

Depuis 1987, l’OCDE développe et renseigne deux indicateurs cherchant à mesurer les effets des politiques agricoles sur la production et la consommation : l'ESP (Estimations du soutien aux producteurs) et l'ESC (Estimations du soutien aux consommateurs).
 
La diversité des modes d'intervention et de leurs objectifs ainsi que les hypothèses nécessaire à la construction des indicateurs sont sources de nombreux débats que l'on retrouve en partie dans différents numéros d'Economie Rurale.

 

 2011 

  • 13 décembre 2011

Françoise Gérard

Benoit Daviron

CIRAD

Le G20 : Présentation croisée des rapports du GREMA et du HLPE sur la volatilité des marchées agricoles

 

  • 8 novembre 2011

Régis Hochart

Rapporteur au CESE

La PAC après 2013 : débat à partir du rapport du Conseil Economique, Social et Environnemental

 

  • 8 avril 2011

Julien Milanesi

Momagri

La nature mise à prix. - Peut-on découvrir la valeur économique de la nature à l'aide d'une enquête?

« La nature disparaît parce qu'elle n'a pas de valeur économique » est l'hypothèse qui sous-tend le foisonnement récent des commandes publiques et des travaux scientifiques sur l'évaluation monétaire des biens environnementaux.Les méthodes d'évaluation par enquête ont aujourd'hui une place de choix dans les programmes de recherche car ce sont les seules méthodes auxquelles on attribue la capacité de mesurer l'intégralité de la valeur. Elles reposent néanmoins sur des hypothèses fragiles, particulièrement remises en cause par des travaux de psychologie expérimentale et de sociologie qui conduisent à douter de la fiabilité de ces enquêtes et de la nature des informations qu'elles permettent de recueillir. Revenir sur ces hypothèses et s'interroger sur le sens de ces mesures permet d'envisager l'avenir de ces méthodes et de s'interroger plus généralement sur l'ambition scientifique consistant à vouloir donner un prix à la nature. http://hal.archives-ouvertes.fr/aut/Julien+Milanesi/
 
  • 11 mars 2011

Christian Barrère

Université de Reims Champagne Ardenne

Le monde du goût : les apports de la philosophie du goût à l’analyse économique des biens de goût

Le monde du goût : les apports de la philosophie du goût à l’analyse économique des biens de goût
La pensée scientifique a besoin d’une théorie spécifique du goût. En effet, il concerne aujourd’hui majoritairement des biens produits, des marchandises et des prestations marchandes Par ailleurs,  le goût met en jeu des relations économiques : le goût s’inscrit dans des productions de biens, rares et utiles, évalués, qui posent des problèmes d’allocation des ressources, d’ajustement production – consommation, de stratégies concurrentielles, dont la production, la distribution, la consommation doivent être étudiées avec un regard d’économiste.

Cependant l’analyse économique du goût ne peut faire l’impasse sur les apports des sciences humaines et sociales en matière d’analyse du goût. Ce séminaire propose donc de relire la philosophie du goût à partir d’une préoccupation tout à fait spécifique : identifier le contenu d’une éventuelle analyse économique du goût.

 

  • 11 février 2011

Jean-Christophe Kroll

Aurélie Trouvé

AgroSup Dijon

Quelle perspective de régulation après la sortie des quotas ? Faut-il encore une politique laitière européenne ?

Quelle perspective de régulation après la sortie des quotas ? Faut-il encore une politique laitière européenne ?

La crise qui de 2009 a permis une prise de conscience des risques que pouvait faire encourir à la production laitière européenne une dérégulation totale des marchés. Ceci  sans toutefois remettre en question la décision de mettre un terme définitif aux quotas laitiers après 2015, ni d’augmenter régulièrement les quotas d’ici là, pour permettre, selon la terminologie  bruxelloise, un « atterrissage en douceur » pour certains et, selon une terminologie moins consensuelle, une euthanasie silencieuse pour beaucoup d’autres.

L’étude menée par l’équipe du CESAER,  étayée par  une  comparaison internationale  au sein et hors de l’UE (enquêtes approfondie aux États-Unis, en Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas), montre qu’en matière de production laitière, la régulation  publique est la règle, et le libre jeu du marché l’exception, et qu’il existe de solides arguments de théorie économique pour expliquer cet état de fait. Elle montre les limites des nouveaux outils de régulation privée proposés aujourd’hui dans l’UE, qui ne peuvent se substituer aux outils de régulation publique. Elle montre que la sortie des quotas ouvre la voie à une « guerre des régions » dont les conséquences économiques et politiques peuvent se révéler redoutables sans l’instauration de mécanismes nouveaux d’encadrement des marchés  et/ou de responsabilisation des producteurs qui contribueront à l’engorgement du marché.

 
  • 14 janvier 2011

Frédéric Courleux

Pierre-Emmanuel Lecoq

Centre d'Études et de Prospective - Ministère de l’Agriculture

Que peut-on dire de la financiarisation des marchés agricoles ?

Que peut-on dire de la financiarisation des marchés agricoles ?  Support de présentation

 

2010 

  • 8 octobre 2010

Aurélien Esposito-Fava

Université Paris - Est Créteil / Chercheur associé à l’UMR PACTE /Territoires

L’action territoriale, nouveau modèle pour l’action agricole ?

L’action territoriale, nouveau modèle pour l’action agricole ?

Alors que la révision de la PAC en 2013 se profile et que la politique agricole peine à se réinventer face aux crises succesives qui la traversent, l'action publique territoriale s’affirme comme un des modèles alternatifs, en réponse aux échecs de l’action sectorielle. Mais au delà de cette injonction, « du secteur au territoire », comment se territorialise l’action agricole ? Dans quelle mesure ce mouvement peut-il participer d’une réinvention de l’action agricole ?

La présentation d'Aurélien Esposito-Fava, issue des résultats d’une thèse récemment conduite sur les actions menées par les territoires de projet en France, abordera trois principaux points : les aspects financiers de cette forme d’action et l’attribution des soutiens par thématiques et par bénéficiaires, la mise à disposition de ressources territoriales au bénéfice de l’agriculture, enfin l’émergence de nouvelles formes de coordination entre acteurs du développement agricole et acteurs du développement territorial.

 
  • 10 septembre 2010

Georges Giraud

Fatiha Fort

Georges GIRAUD est Professeur à AgroSup Dijon), Fatiha FORT est Maître de Conférence à SupAgro Montpellier

Les consommateurs et les produits alimentaires de terroir, entre ubiquité des marques globales et relocalisation du goût

Les consommateurs et les produits alimentaires de terroir, entre ubiquité des marques globales et relocalisation du goût

Longtemps ignorés par l’économie rurale qui leur préfère l’analyse des systèmes de production et de régulation des marchés, les consommateurs sont pourtant omniprésents, au moins comme alibi, dans le discours des professionnels agricoles, agroalimentaires ou distributeurs, comme des pouvoirs publics. Les produits de terroir sont eux aussi sujets à paradoxe : évoqués, en Europe, comme le paradigme de la valorisation à l’unité des productions agricoles, nul n’est vraiment capable de quantifier leur importance économique effective. Le séminaire tente dès lors une analyse du rôle de la marque et du label comme palliatif à l’asymétrie d’informations affectant les consommateurs.

Présentation de Georges Giraud (1ère partie)

Présentation de Georges Giraud (2ème partie)

Présentation de Fatiha Fort

 

  • 7 mai 2010

Repenser la PAC à l'horizon 2020 ? Quelles contributions françaises ?

Repenser la PAC à l'horizon 2020 ? Quelles contributions françaises ?

Suite au bilan de santé de la PAC et à la veille du dépôt du rapport Demarty par la Direction Générale de l'Agriculture à Bruxelles, des rapports scientifiques et des groupes de travail se sont multipliés comme autant d'éléments de réflexion pour repenser les fondements et les modalités de la PAC.

C'est pourquoi, en plein débat sur les perspectives de l'Agenda 2020, la SFER propose à ses adhérents de faire le point sur ces nombreuses contributions. Plus largement, grâce à un débat qui se veut large et ouvert, une participation active de l'ensemble des personnes présentes est souhaitée.

 

  • 9 avril 2010

Jocelyne Delarue

Hubert Cochet

GAFD, Division de l’évaluation et AgroParisTech

Présentation d'une méthode d'évaluation d'impact adaptée aux projets de développement agricole

Présentation d'une méthode d'évaluation d'impact adaptée aux projets de développement agricole

Après avoir rappelé les grands principes de l'évaluation de l'impact, notamment la nécessité de raisonner en termes de différentiel [avec-sans], H. Cochet et J. Delarue présenteront une méthode d'évaluation systémique pour mesurer en termes dynamiques l'impact des projets de développement agricole.

L'application de la méthode proposée au cas d'un projet agro-industriel en République de Guinée permettra d'en étudier l'impact sur le revenu des producteurs agricoles

 

  • 19 mars 2010

Jacques Sapir

École des Hautes Études en Sciences sociales , CEMI

Quel rôle positif des subventions et autres entraves au marché ? L'approche méconnue d'Ezekiel à la critique de l'équilibre concurrentiel

Quel rôle positif des subventions et autres entraves au marché ? L'approche méconnue d'Ezekiel à la critique de l'équilibre concurrentiel

Les subventions et entraves à la concurrence ont fort mauvaise presse aujourd'hui. Pourtant il y a de solides raisons théoriques à vouloir, dans certains cas, fausser le jeu de la concurrence "pure". Sur ce point, Jacques Sapir nous propose de revisiter un raisonnement relativement ancien, mais d'une actualité incontestable, qui part d'un problème classique dans le domaine des prix agricoles (le cobweb  ou "cycle de la viande de porc")., Cette analyse contient une critique radicale du rôle normatif accordé à la concurrence dite "pure et parfaite" et aboutit à redonner une légitimité aux mesures restreignant l'exercice de la concurrence, qu'il s'agisse des subventions  ou des limites à l'entrée sur certains marchés à travers la présence de quotas  ou de droits de douane.

 

  • 15 Janvier 2010

Laurent Barbut

Bernard Dechambre

Cabinet Épices et MAP BEAE

Prise en compte des connaissances scientifiques dans les décisions publiques. Les méthodes evidence-based appliquées aux politiques agricoles et environnementales

Première Partie du document présenté lors du séminaire : 1ère Partie

Deuxième Partie du document présenté lors du séminaire : 2ème Partie

 

2009 

  • 13 novembre 2009

Table ronde organisée conjointement entre la SFER et l'ENGREF (séance-débat couplée avec un module de formation des IGREF)
animée par Aurélie TROUVÉ (AgroSup Dijon) et Aline CATTAN (AgroParisTech) avec :

- Ariel Brunner (Birdlife international)

- Eugénia Pommaret (FNSEA)

- Martin Bortzmeyer (MEEDDM)

La Politique agricole commune et ses réformes : quels impacts sur l'environnement ? Quelles perspectives ?

La Politique agricole commune et ses réformes : quels impacts sur l'environnement ? Quelles perspectives ?”

 

  • 9 octobre 2009

Émilie Cavailhès

Émilie CAVAILHÈS est élève Ingénieur de l'ENGREF - AGROPARISTECH

La relance des légumineuses dans le cadre d'un plan protéine : quels bénéfices environnementaux?

 

  • 11 septembre 2009

Thierry Pouch

Économiste, APC

L'organisation Mondiale du Commerce et l'agriculture : une lecture à partir de Malthus